Koldo García a tenté de favoriser les affaires de personnes proches du gouvernement de Pedro Sánchez. En tant que bras droit de José Luis Ábalos, il a été enregistré dans des conversations compromettantes. Ces enregistrements révèlent ses intentions de sponsorer un individu recommandé par le ministre de l'Intérieur, Marlaska.
Les écoutes réalisées par la Garde Civile montrent que Koldo García a contacté Isabel Pardo de Vera, alors directrice d'Adif. Il a exprimé son désir de faciliter l'accès à un homme souhaitant gérer un nombre important d'immobiliers. Cette situation soulève des questions sur les relations entre le secteur public et privé.
Selon les audios, Koldo souhaitait « s'occuper » de 90 propriétés avec Adif. Cela illustre une atmosphère où les faveurs étaient accordées en échange de connexions politiques. Les enregistrements montrent également que la corruption s'étendait à d'autres membres du gouvernement.
Koldo García a clairement indiqué à Pardo de Vera que rencontrer cet homme était une priorité. Il a insisté pour qu'elle lui accorde une audience afin de finaliser des affaires. Cette démarche met en lumière la manière dont les relations personnelles influencent les décisions administratives.
Dans une conversation, il a mentionné que l'individu en question était « très proche » de Marlaska. Cela soulève des interrogations sur les réseaux d'influence qui pourraient exister au sein du gouvernement, et comment ces réseaux pourraient affecter la transparence des affaires publiques.
Au cours de leur échange, Koldo a également abordé des questions de contrats à Adif. Il a évoqué un projet de maintenance de catenaires, soulignant l'urgence de la situation. Le ton de la conversation laisse entendre une certaine pression pour que les choses avancent rapidement.
Les dialogues révèlent une dynamique où les favoritismes et les interventions politiques semblent être monnaie courante. Cela pose des questions sur l'intégrité des processus décisionnels au sein des institutions publiques.
Les enregistrements de Koldo García mettent en lumière des pratiques de corruption au sein du gouvernement. Les échanges compromettants avec Isabel Pardo de Vera montrent comment les relations personnelles peuvent influencer les décisions administratives. Cette situation soulève des préoccupations quant à la transparence et à l'intégrité des affaires publiques en Espagne.