
Le leader du Parti Populaire, Alberto Núñez Feijóo, a décrit la situation en Espagne en cette fin d'année comme très grave. Selon lui, cette situation n'est pas la responsabilité des citoyens, mais celle du Gouvernement, qui échoue à répondre aux attentes. Feijóo a souligné que le Gouvernement a perdu sa légitimité en n'ayant pas réussi à approuver les budgets de l'État cette législature.
Feijóo a promis, s'il accède au pouvoir, de mener une politique de régénération et de nettoyage pour apporter le meilleur changement à l'Espagne. Avec un œil sur les futures élections, il aspire à obtenir une majorité pour gouverner seul. Toutefois, il est prêt à négocier avec Vox pour soutenir son investiture et à s'allier ponctuellement avec d'autres partis pour approuver des réformes nécessaires.
Feijóo a évoqué le calendrier électoral chargé de 2026, affirmant qu'un président ne peut pas être considéré comme tel uniquement sur la base d'une votation favorable. Il a insisté sur le fait que le président actuel, Sánchez, détient une minorité de blocage, ce qui justifierait la convocation d'élections générales.
Pour le leader de l'opposition, la première responsabilité d'un politicien est de dire la vérité et de respecter l'intelligence et l'argent des citoyens. Il a déploré que ces principes aient été bafoués ces dernières années. À ses yeux, les Espagnols ne disposent pas d'un Gouvernement à la hauteur, et il a qualifié 2025 de pire année avec le pire Gouvernement de l'histoire démocratique.
Feijóo a dressé un tableau des échecs qu'il attribue au sanchisme. Il a mentionné le manque de soutien parlementaire, l'incapacité à approuver des budgets, et la gestion des crises comme celle du logement, où le Gouvernement a réagi avec des mesures aggravantes. Il a aussi critiqué l'absence de politique migratoire et la gestion des fonds européens.
Il a fait état de l'appauvrissement des familles, aggravé par des impôts plus élevés et une augmentation du coût de la vie. De plus, il a souligné que la protection des femmes a révélé l'hypocrisie d'un Gouvernement favorisant les machistes. Enfin, il a dénoncé la corruption omniprésente qui montre que le sanchisme est arrivé au pouvoir de manière corrompue.
Face à cette situation, Feijóo a lancé un appel aux citoyens pour qu'ils ne portent pas la responsabilité d'un échec qui n'est pas le leur. Il a réaffirmé que le Gouvernement, et non la nation, est en échec. Il s'est engagé à inverser cette situation si son parti prend les rênes du pouvoir.
Feijóo a insisté sur la nécessité d'une réparation urgente des institutions, affirmant que la séparation des pouvoirs est gravement affectée. Il a prédit que 2026 sera l'année du changement, un changement qu'il s'engage à défendre pour l'intérêt général et pour offrir à l'Espagne le meilleur avenir possible.
En somme, la situation actuelle en Espagne est marquée par des défis importants. Feijóo appelle à une prise de conscience et à une action collective pour changer le cap. Il est convaincu que l'Espagne mérite mieux et qu'avec les bonnes réformes, un avenir meilleur est possible.