Le président américain Donald Trump a célébré le centième jour de son second mandat avec un discours de style campagne. Il a mis en avant ses réalisations tout en critiquant ses adversaires politiques. Lors d'un rassemblement à Michigan, il a évoqué une "révolution du bon sens", affirmant qu'il utilisait sa présidence pour apporter un changement profond.
Trump a moqué son prédécesseur démocrate, Joe Biden, tout en s'en prenant au président de la Réserve fédérale des États-Unis. Il a également rejeté les sondages d'opinion qui montrent une baisse de sa popularité. Malgré une diminution des migrants traversant illégalement la frontière, l'économie reste un point vulnérable pour lui.
Lors de son discours, Trump a déclaré : "Nous venons de commencer, vous n'avez encore rien vu." Il a promis des investissements dans l'industrie automobile, affirmant que les entreprises étaient prêtes à ouvrir de nouvelles usines dans l'État du Midwest. Cependant, il a également modifié un aspect clé de son plan économique concernant les tarifs sur les voitures étrangères, en réponse aux avertissements des fabricants américains.
Trump a qualifié de "fausses" les enquêtes indiquant une baisse de sa popularité. Selon Gallup, il est le premier président américain depuis la Seconde Guerre mondiale à avoir moins de la moitié du soutien public après 100 jours, avec un taux d'approbation de 44%. Malgré cela, la majorité des électeurs républicains continuent de le soutenir.
Le Comité national démocrate (DNC) a qualifié les 100 premiers jours de Trump de "colossal échec". Ils ont accusé Trump d'être responsable de la hausse des coûts de la vie et d'annoncer une "récession Trump". Trump a également mené un sondage informel lors de son discours, demandant à ses partisans leurs surnoms préférés pour Biden.
Il a critiqué le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, affirmant qu'il ne faisait pas un bon travail. Trump a également vanté les progrès en matière d'immigration, notant que les rencontres à la frontière sud avaient chuté à un peu plus de 7 000, contre 140 000 en mars de l'année précédente.
Le gouvernement a annoncé que près de 65 700 immigrants avaient été expulsés durant son mandat, bien que ce rythme soit plus lent que l'année fiscale précédente. Trump a montré une vidéo d'expulsions lors de son discours, mettant en avant son approche stricte sur l'immigration. Toutefois, cette politique a été confrontée à de nombreux défis juridiques.
Il a également affirmé que les prix des œufs avaient baissé de 87%, une affirmation contredite par les dernières données gouvernementales. Bien que l'inflation et les prix de l'énergie aient diminué, le taux de chômage a légèrement augmenté, et le marché boursier a connu des turbulences en raison des tarifs.
Malgré les critiques, les partisans de Trump restent fidèles. Teresa Breckinridge, propriétaire d'un diner à Atlanta, a exprimé son enthousiasme, affirmant qu'il gère les affaires efficacement. Les défis auxquels Trump fait face sont nombreux, mais ses partisans croient toujours en sa capacité à apporter des changements positifs.