BUENODIA

Plus fidèle à Díaz et Bildu qu'à l'Europe ?

Publié le : 20 mars 2025

Introduction

Une des avantages de l'appartenance de l'Espagne à l'Union Européenne est la fin des mensonges domestiques face à la réalité internationale. Dans un monde globalisé, les fausses promesses s'effondrent rapidement. L'histoire de Zapatero en 2010 en est un exemple frappant.

Le tournant de Zapatero en 2010

Le 12 mai 2010, Zapatero a reçu un appel d'Obama lui ordonnant d'agir face au déficit public. Après avoir ignoré les conseils de Merkel et Sarkozy, il a rapidement changé de cap. Ce passage d'un rebelle à un « monaguillo » obéissant a été spectaculaire.

En restant trop longtemps dans la négation de la crise, sa crédibilité s'est effondrée. Ce moment a marqué le début d'une prise de conscience brutale des réalités économiques, semblable à la situation actuelle de Sánchez face à la guerre en Ukraine.

La situation actuelle de Sánchez

Sánchez, comme Zapatero, fait face à des défis similaires. Sa politique en matière d'aide militaire à l'Ukraine est remise en question. Malgré ses prétentions de leader européen, il n'a pas été inclus dans les discussions stratégiques avec d'autres dirigeants européens.

La dépendance de l'Espagne au gaz russe et son faible soutien militaire à l'Ukraine soulignent une incohérence dans sa politique. La récente décision de la vice-présidente Díaz de voter contre un plan de défense européen en est un exemple frappant.

Les alliances politiques de Sánchez

La continuité de Sánchez en tant que président dépend de partis de gauche extrême qui soutiennent le régime de Moscou. Cette situation crée une anomalie au sein des gouvernements européens, semblable à celle de la Hongrie et de la Slovaquie.

La coalition espagnole se retrouve ainsi isolée, ce qui complique ses relations avec l'UE. La décision de Díaz de mettre en lumière l'absence d'une majorité de gauche prête à soutenir une nouvelle politique de défense a révélé des tensions internes.

Les choix difficiles de Sánchez

Contrairement à Zapatero en 2010, qui a accepté les exigences internationales, Sánchez semble choisir une stratégie différente. Il préfère s'aligner avec des factions extrêmes, mettant en péril la position de l'Espagne au sein de l'UE.

Son approche pourrait affaiblir l'Espagne, la rendant vulnérable face aux tyrannies comme la Russie et la Chine. Ce choix entre sa survie personnelle et le bien commun est un dilemme crucial pour l'avenir du pays.

Conclusion

En somme, la situation actuelle de l'Espagne sous Sánchez reflète des défis politiques et économiques majeurs. L'histoire de Zapatero nous rappelle que les mensonges finissent toujours par être révélés. Les choix de Sánchez pourraient avoir des répercussions durables sur la place de l'Espagne en Europe.

Bildu - Plus fidèle à Díaz et Bildu qu'à l'Europe ?