Le député LFI Carlos Martens Bilongo a récemment annoncé que l'enquête le concernant pour fraude fiscale a été classée sans suite. Ce développement survient après une période tumultueuse, marquée par des accusations de blanchiment et d'abus de biens sociaux. L'affaire, qui a fait grand bruit dans les médias, a finalement été close en raison de l'absence d'infraction pénale caractérisée.
Élu à l'Assemblée nationale, Carlos Martens Bilongo a vu son nom associé à une enquête ouverte suite à un signalement de Tracfin, l'organisme de renseignement financier. Il était soupçonné d'avoir dissimulé près de 200 000 euros aux autorités. Ce scandale a alimenté les débats médiatiques pendant plusieurs jours, suscitant des réactions vives et des accusations de cyberharcèlement.
Le député a exprimé son indignation face à la manière dont il a été traité. Il a souligné que des diffamations et des appels à sa démission avaient été proférés à son encontre, ce qui a entaché sa réputation et celle de sa famille. Il s'est également étonné du délai de plus d'un an avant la conclusion de l'enquête.
Suite à cette affaire, Carlos Martens Bilongo a décidé de demander une commission d'enquête sur Tracfin. Il souhaite comprendre les raisons derrière le signalement qu'il considère comme abusif. Il a déclaré : « Je suis combatif. Pas pour moi, mais pour éviter que cela ne se reproduise. »
En plus de sa demande de commission, il a aussi indiqué que les circonstances entourant les dénonciations feraient l'objet d'une enquête. Il espère que les responsables de cette affaire seront tenus pour responsables par la justice.
Après près de deux ans d'enquête, le parquet de Nanterre a classé l'affaire sans suite, ce qui a permis à Carlos Martens Bilongo de retrouver une certaine tranquillité. Cependant, il reste déterminé à faire la lumière sur les dysfonctionnements du système qui ont conduit à cette situation. Il prévoit de déposer une plainte pour dénonciation calomnieuse à l'issue des enquêtes en cours.