Les fortes précipitations compliquent le travail des secours en Birmanie, où 214 personnes sont encore portées disparues, une semaine après le séisme de magnitude 7,7. Les habitants, nombreux, sont contraints de dormir à l'extérieur ou sous des tentes, craignant l'effondrement de leurs logements. Les intempéries aggravent les conditions de vie des rescapés.
Selon les médias d'État, près de 3 500 personnes ont perdu la vie lors de ce séisme, tandis que 4 671 ont été blessées. Les opérations de secours sont entravées par les conditions météorologiques difficiles, rendant la situation encore plus précaire pour ceux qui ont survécu.
Les fortes pluies qui se sont abattues sur Mandalay ont ajouté au calvaire des habitants. Cette ville, située près de l'épicentre, a subi des inondations, rendant les rues impraticables. Tun Tun, un responsable du Programme des Nations unies pour le développement, a rapporté que les habitants sont désormais sous l'eau.
Bien que l'intensité des précipitations ait diminué, des risques subsistent. Les secouristes craignent que des bâtiments ne s'effondrent, compliquant davantage leur travail. Le tremblement de terre a déjà causé d'importants dégâts aux infrastructures du pays.
Les travailleurs humanitaires mettent en garde contre les risques de maladies liés aux intempéries et à la chaleur accablante. Les températures devraient atteindre 37 °C, exacerbant les conditions de vie des sinistrés. Les situations de crise comme celle-ci peuvent rapidement entraîner des épidémies si des mesures ne sont pas prises.
Les équipes de secours doivent agir rapidement pour éviter la propagation de maladies. Une aide humanitaire est cruciale pour garantir la sécurité et la santé des survivants. Les autorités doivent fournir des tentes et des ressources pour aider ceux qui ont tout perdu.
Tom Fletcher, chef des affaires humanitaires des Nations unies, a exprimé l'urgence d'apporter de l'aide. Dans une vidéo, il a appelé à l'action collective pour soutenir les survivants. Il a rencontré des ministres des Affaires étrangères de Thaïlande et de Malaisie pour discuter d'une réponse coordonnée.
Une estimation des Nations Unies indique que plus de trois millions de personnes ont été touchées par cette catastrophe. Cela s'ajoute aux ravages causés par quatre ans de guerre civile, qui ont déjà affaibli l'économie et les infrastructures du pays.
La junte militaire au pouvoir a intensifié ses attaques contre des groupes rebelles depuis le séisme. Au moins 16 attaques ont été signalées depuis une trêve annoncée, selon les Nations Unies. Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a récemment assisté à un sommet régional à Bangkok, ce qui a suscité des critiques.
Cette situation politique instable complique encore davantage l'arrivée de l'aide humanitaire. Les organisations internationales doivent naviguer dans un environnement difficile pour fournir le soutien nécessaire aux victimes du séisme.
La situation en Birmanie reste critique après le séisme dévastateur. Les fortes précipitations et les conditions de vie précaires aggravent le désespoir des survivants. L'aide humanitaire est essentielle pour reconstruire des vies et prévenir des crises sanitaires. L'engagement de la communauté internationale est crucial pour aider ce pays à se relever.