Cette fois, il ne suffira pas de garder les cardinaux "sous clé" dans la Chapelle Sixtine. Le serment prononcé à la Chapelle Paulina, impliquant toutes les personnes ayant accès aux purpurés, ne sera pas suffisant non plus. La sécurité est renforcée par la présence des agents de la Gendarmerie du Vatican et de la Garde Suisse, armés jusqu'aux dents.
La principale nouveauté de ce conclave est la cybersécurité, qui vise à empêcher toute interférence extérieure. Les défis technologiques du XXIe siècle sont nombreux, mais aucun n'est aussi crucial que celui-ci. Avec les avancées de l'intelligence artificielle, des drones et des cyberattaques, la sécurité est primordiale.
Les autorités du Vatican ont une double mission : garantir la sécurité des cardinaux et maintenir le secret du processus électoral. Tout appareil électronique, y compris les téléphones, sera confisqué au début du conclave, et des inhibiteurs de fréquence seront en place pour bloquer les communications.
Le personnel de sécurité procédera à des vérifications des cardinaux avant les votes pour s'assurer qu'aucun dispositif électronique n'est présent. À partir de mercredi après-midi, tous les systèmes de transmission pour téléphones mobiles seront désactivés à l'intérieur du Vatican. La signalisation sera rétablie après l'élection du nouveau pontife.
Des films anti-drones et anti-lasers ont été installés aux fenêtres de la Chapelle Sixtine. Les techniciens ont inspecté le temple pour garantir un isolement total, tant physique que virtuel, transformant ainsi la chapelle en un véritable bunker numérique.
Tout le personnel, y compris ceux qui assistent les cardinaux, doit prêter serment de ne pas utiliser de moyens de capture d'images ou de sons durant la période électorale. Ce serment collectif a été célébré à la Chapelle Paulina, marquant le début du compte à rebours vers le conclave.
Les médecins, infirmières et autres personnes impliquées dans le processus ont également prêté ce serment. Cela souligne l'importance du secret et de la confidentialité pendant cette période cruciale.
Selon la revue Wired, le Vatican pourrait utiliser l'intelligence artificielle pour surveiller le conclave. Des caméras de surveillance pourraient être équipées de systèmes capables de détecter des anomalies et de protéger l'intégrité du processus.
Malgré ces mesures, les cardinaux ne sont pas complètement isolés. Ils interagissent quotidiennement avec d'autres personnes dans le Vatican. La proximité de la Chapelle Sixtine et des lieux d'hébergement facilite ces interactions, mais cela pose également des défis en matière de sécurité.
Le conclave de cette année s'annonce comme un événement sans précédent, où la technologie et la sécurité se mêlent pour garantir un processus électoral secret et sécurisé. Les mesures mises en place témoignent de l'importance de cette élection pour l'avenir de l'Église. La vigilance et la préparation sont essentielles pour faire face aux défis modernes.