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Le blocage de Junts menace de retarder la réduction du temps de travail à 2027 malgré la pression de Yolanda Díaz concernant l'enregistrement des heures

Publié le : 6 juin 2025

Introduction

En 2027, la situation politique autour de la réforme du travail pourrait devenir plus complexe. Bien que l'enquête sur la réduction de la journée de travail ne soit pas encore conclue, le blocage de Junts risque de retarder la mise en œuvre de la réforme phare de Yolanda Díaz. Les organisations syndicales et patronales envisagent déjà divers scénarios.

Les enjeux de la réforme

Yolanda Díaz a clairement indiqué que les délais échappent à son contrôle. Cela dépendra des négociations politiques au Congrès des Députés. Les discussions avec les représentants de Carles Puigdemont sont cruciales. Junts n'a pas encore enregistré son amendement, mais sa menace reste présente tant que le Congrès prolonge les délais.

Les sources proches de Junts affirment qu'elles enregistreront leur amendement dès qu'une date limite sera fixée. En attendant, les discussions se poursuivent en toute discrétion. Díaz a également révélé qu'elle pourrait imposer par décret le durcissement du contrôle horaire, une mesure redoutée par les employeurs.

Stratégies de négociation

La CEOE interprète cette manœuvre comme une stratégie pour faire pression sur Junts. Díaz souhaite inciter les néo-convergents à revoir leur position. Les acteurs du dialogue social estiment qu'il est préférable de négocier plutôt que de laisser le gouvernement agir unilatéralement.

Malgré cela, les employeurs restent sceptiques quant à un éventuel changement de position de Junts. Ils s'attendent à ce que le projet soit rejeté, comme le demandent les puissantes patronales catalanes. Par ailleurs, les syndicats rappellent que le ministère du Travail peut modifier le règlement du contrôle horaire sans l'accord de Junts.

Évolution des délais

Le Congrès a prolongé le délai des amendements jusqu'au 11 juin. Les négociations se poursuivent, mais il semble que les socialistes ne soient pas aussi pressés que Yolanda Díaz. Cela pourrait entraîner un premier débat sur les amendements en septembre.

Si les négociations avec Junts aboutissent, la norme passerait ensuite à la Commission du Travail pour discuter des amendements partiels. La validation finale pourrait être repoussée jusqu'à décembre, selon les prévisions des syndicats.

Dialogue entre partenaires

Les syndicats envisagent également de rouvrir les négociations. CCOO et UGT ont compris que le projet subirait des modifications au cours de la procédure parlementaire. Ils sont en train de transmettre leurs amendements aux groupes parlementaires, tout en souhaitant que les changements soient discutés avec les employeurs.

Les discussions entre Junts et le ministère du Travail pourraient mener à la réouverture d'une table de dialogue social bipartite. Cela permettrait aux employeurs et aux syndicats de négocier directement sans l'intervention du gouvernement, ce qui pourrait faciliter les accords.

Conclusion

La mise en œuvre de la réforme de la journée de travail reste incertaine. Les retards dus aux négociations politiques et aux divergences d'opinions entre les parties impliquées compliquent la situation. Cependant, le dialogue entre syndicats et employeurs pourrait ouvrir la voie à des solutions acceptables pour tous.

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