Colère des agriculteurs : Lozère, Haute-Garonne, Landes… Où y a-t-il encore des blocages sur les routes ?

Mobilisation des Agriculteurs en Décembre

Ce samedi 27 décembre, les agriculteurs demeurent mobilisés sur plusieurs barrages dans le sud-ouest du pays. Bien que certains barrages aient été levés récemment, la Coordination rurale appelle à « repartir encore plus fort » en janvier. Cette mobilisation témoigne de la détermination des agriculteurs face à la situation actuelle.

Barrages en Occitanie

Des agriculteurs bloquaient encore ce samedi matin quelques routes et autoroutes en Occitanie. Leur protestation vise la gestion gouvernementale de la dermatose bovine, particulièrement après la levée des barrages en Nouvelle-Aquitaine. Le ministère de l’Intérieur a recensé plusieurs blocages, notamment sur l’A75 et l’A64.

Les routes touchées incluent des points stratégiques comme le Buisson en Lozère et Carbonne en Haute-Garonne. Les agriculteurs souhaitent attirer l’attention sur leurs revendications concernant la sanction appliquée aux éleveurs en cas de détection de maladies dans leurs troupeaux.

Actions de Protestation

Dans la nuit de vendredi à samedi, des agriculteurs ont déversé de la paille et des déchets devant la préfecture du Gers. Cette action vise à protester contre l’abattage des troupeaux entiers en cas de détection de la dermatose nodulaire contagieuse. Vincent Arbusti, porte-parole de la Coordination rurale, a exprimé leur détermination à poursuivre la lutte.

À environ 250 km au nord-est d’Auch, des blocages ont été unifiés sur l’A75, fermant l’autoroute sur près de 100 km. Eloi Nespoulous, coprésident de la CR de l’Aveyron, a confirmé que ces actions sont le résultat d’une coopération entre différentes sections de la Coordination rurale.

Réactions du Gouvernement

En Nouvelle-Aquitaine, la Coordination rurale a levé plusieurs barrages autoroutiers vendredi, mais appelle à un renforcement de la mobilisation en janvier. La CR girondine a déploré le silence et le mépris du gouvernement face à leurs préoccupations. Les agriculteurs estiment que leurs voix ne sont pas entendues dans cette crise.

La gestion de l’épidémie de dermatose bovine par l’État repose sur trois piliers : l’abattage systématique, la vaccination et la restriction des mouvements. Cette stratégie est fortement contestée par de nombreux agriculteurs qui la jugent inacceptable.

Conclusion

En résumé, les agriculteurs du sud-ouest de la France continuent de se battre pour leurs droits et la gestion de la dermatose bovine. La mobilisation actuelle montre leur détermination à faire entendre leurs revendications. Les mois à venir seront cruciaux pour l'avenir de l'agriculture dans la région.