Youssef Chibhi ne fera finalement pas son retour dans le football au FC 93 Bobigny. L’annonce de son arrivée a suscité un énorme tollé en Île-de-France, en raison de son passé judiciaire. En mars 2023, il a été condamné à une peine de prison avec sursis pour avoir filmé des jeunes femmes à leur insu.
Au sein du club, certains membres ont exprimé leur gêne face à la situation. L'ex-entraîneur de Versailles, dont le passé est trouble, a provoqué des réactions négatives. Des clubs et entraîneurs amis de Bobigny ont également fait part de leur offense concernant cette nomination.
Cette situation a créé un bad buzz pour le FC 93 Bobigny, qui a travaillé dur pour construire une image positive. L'ampleur de cette affaire a conduit les dirigeants à reconsidérer leur décision initiale.
Les dirigeants ont décidé de faire marche arrière et ont informé Youssef Chibhi qu'ils ne continueraient pas avec lui. Il avait déjà dirigé une séance d’entraînement, mais il n’avait contractuellement rien signé. Ce manque de formalisation a facilité cette décision.
Un obstacle réglementaire concernant sa licence d’éducateur a également joué un rôle. Bien que la Ligue de Paris lui ait délivré une licence dirigeant, il lui manquait une licence d’éducateur pour entraîner, ce qui a compliqué la situation.
Face à cette situation, les dirigeants du FC Bobigny 93 souhaitent retrouver un peu de sérénité. Ils prennent le temps de réfléchir à la composition d'un nouveau staff. En attendant, Karim Mazeghrane, l’entraîneur de la réserve, assurera l’intérim.
Karim sera sur le banc lors du prochain match contre Wasquehal. Pour l'avenir, Walid Aïchour, avec son expérience, est un candidat très crédible pour le poste d'entraîneur.
La décision de ne pas poursuivre avec Youssef Chibhi montre la volonté du FC 93 Bobigny de préserver son image et de se concentrer sur l'avenir. La situation met en lumière les défis auxquels le club doit faire face pour maintenir une atmosphère positive et professionnelle.