Le jour de San Isidro à Madrid est traditionnellement marqué par des événements taurins. Cette année, la corrida de José Enrique Fraile de Valdefresno a suscité des attentes, mais a finalement déçu. Malgré un toro prometteur, le spectacle n'a pas atteint les sommets espérés.
La corrida a présenté plusieurs toros, dont Pandereto, un cinqueño pesant 616 kilos. Ce toro a été l'un des plus remarquables, bien que la plupart des autres toros aient été en dessous des attentes. En six jours, douze toros ont été observés au-delà de 600 kilos, ce qui soulève des questions sur la normalisation de telles tailles.
Le toro Pandereto, bien que sérieux et imposant, a montré des mouvements désordonnés. Son comportement a causé des difficultés pour le matador Alejandro Chicharro, qui a eu du mal à le dominer. Cela a entraîné des capotazos gratuits, rendant la performance moins convaincante.
Paco Ureña, avec vingt ans d'alternative, a demandé la permission de célébrer une cérémonie, ce qui a surpris l'audience. Son premier toro, bien que prometteur, n'a pas donné lieu à un véritable triomphe. Les attentes étaient élevées, mais le toro a manqué de bravoure et de continuité.
David Galván a également lutté avec un lot difficile, présentant des toros manquants de bravoure. Son expérience n'a pas suffi à surmonter les défis posés par ces animaux. La soirée a été marquée par une absence de moments forts, laissant le public sur sa faim.
La corrida a mis en lumière des problèmes de bravoure et de performance. Les toros, bien que physiquement impressionnants, ont manqué d'engagement. Cela a conduit à une soirée décevante pour les matadors et le public. La difficulté à tirer parti de ces toros a été manifeste tout au long de l'événement.
Le toro Pomposico, malgré ses qualités, n'a pas réussi à briller comme escompté. Ureña a tenté de l'exploiter, mais les résultats n'ont pas été à la hauteur des attentes. Les moments d'excellence ont été trop rares pour marquer cette corrida.
En somme, la corrida du jour de San Isidro a laissé un goût amer. Malgré quelques toros avec un potentiel évident, la performance des matadors n'a pas su les mettre en valeur. L'événement a révélé des défis persistants dans le monde de la tauromachie, où l'excellence semble parfois hors de portée.