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Le juge relève des "contradictions" de Bolaños après deux heures à Moncloa

Publié le : 17 avril 2025

Contexte de l'Enquête

Le juge qui investigue la femme du président du gouvernement a détecté des contradictions dans les explications de Félix Bolaños concernant l'embauche d'une conseillère pour assister Begoña Gómez. Le ministre de la Présidence a comparu en tant que témoin devant le magistrat Juan Carlos Peinado dans un bureau du complexe présidentiel.

Bolaños a nié toute implication dans la contratation de Cristina Álvarez, qui fait l'objet d'une enquête pour un possible délit de malversation. Lorsqu'on lui a demandé qui avait géré le contrat en juillet 2018, il a répondu que cela relevait de la compétence du vice-secrétaire de la Présidence.

Déclarations de Bolaños

Le ministre a ajouté qu'il ne connaissait pas Álvarez à l'époque, bien qu'il ait eu des contacts ultérieurs. Il a précisé qu'elle n'avait jamais été sa subordonnée directe et qu'elle travaillait dans un autre bâtiment de Moncloa. Malgré cela, il a assuré que le nombramiento avait été fait conformément à la loi sur le personnel éphémère, avec tous les trámites réglementaires nécessaires.

Bolaños a également souligné que, dans une démocratie, toutes les épouses des présidents ont eu des conseillers. La seule différence, selon lui, est que Gómez n'en a eu qu'un, tandis que ses prédécesseurs en avaient plusieurs.

Interrogation par le Juge

Le juge Peinado a demandé à Bolaños si les explications de son subordonné étaient vraies. Sa réponse « je pense que oui » n'a pas satisfait le juge, qui a exigé une réponse plus concrète. La réponse de Bolaños a été que, dans la mesure où il ne pouvait pas être témoin de ce qui s'est passé, il ne pouvait que supposer que c'était vrai.

Le magistrat a considéré que Bolaños se contredisait par rapport à son subordonné, ce qui pourrait entraîner d'autres diligences. Cette remarque a été interprétée par les avocats présents comme une possible confrontation entre Bolaños et Gonzáles.

Gestion de l'Interrogatoire

Le ministre a soutenu qu'il n'y avait pas de contradictions entre les explications données par lui et celles de Gonzáles concernant la contratation. Cependant, le juge n'a pas semblé satisfait par l'incapacité de Bolaños à identifier le chef direct de la conseillère. Cela a conduit le juge à suspendre l'audience pendant une demi-heure.

À la reprise, il a été révélé que Raúl Díaz Silva était responsable de la coordination du personnel au Palais de la Moncloa. Il a informé le tribunal des tâches de la conseillère, qui impliquent une collaboration logistique et organisationnelle.

Conclusion de l'Audience

La déclaration de Bolaños a finalement eu lieu après des négociations entre le juge et le ministre. Après avoir rejeté la demande de répondre par écrit, le juge souhaitait l'interroger au ministère de la Justice. Bolaños a évoqué des problèmes de sécurité pour justifier le choix de La Moncloa.

Le juge a rappelé que, lors de son interrogation de Pedro Sánchez, il avait dû attendre longtemps. Bolaños a alors proposé un véhicule officiel pour faciliter les procédures. Finalement, le juge a empêché un policier d'accompagner le ministre dans le véhicule officiel à La Moncloa.

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