La manifestation contre l'extrême droite et Vincent Bolloré à Fouesnant (Finistère) est au point mort. Cependant, une mobilisation maritime est maintenue pour le 24 mai autour de l'archipel des Glénan, où la famille de l’homme d’affaires possède une île.
Depuis quelques mois, les associations Alternative Fouesnantaise, Attac et Alternatiba ont prévu une journée festive pour dénoncer la montée de l’extrême droite. Leur choix initial de rassemblement à Fouesnant a été rejeté par le maire, Roger Le Goff.
Les organisateurs ont donc saisi le tribunal administratif de Rennes pour un référé suspensif. Le 6 mai, la décision de la juge n’a pas tranché, rappelant que le site choisi était bien du domaine privé communal.
C'est le deuxième obstacle pour cette journée « anti-Bolloré » dans le Finistère. Le 5 octobre dernier, une mobilisation maritime avait été annulée à cause des intempéries. Ce report a permis de penser à de nouvelles animations pour le 24 mai.
Vincent Esnault, membre d’Alternative Fouesnantaise, a expliqué que des activités à terre étaient envisagées. Cela devait inclure des tables rondes, des témoignages, des débats et des concerts.
Pour accueillir les 1 500 personnes attendues, le site de Kerchann a été sélectionné. Bien que le maire ait initialement donné son accord, il l’a retiré le 8 avril, craignant des troubles à l’ordre public.
Une précédente manifestation avait nécessité un important dispositif de gendarmerie. De plus, le maire a souligné qu'un triathlon était organisé le même jour, ajoutant à la complexité de la situation.
Les associations craignent de ne pas trouver d’alternative d’ici le 24 mai. Vincent Esnault a mentionné que la seule solution serait de proposer un terrain privé pour l'événement.
Pour ceux qui possèdent un bateau, la mobilisation en mer est pour l’instant maintenue, mais reste soumise aux conditions climatiques.
La situation autour de la manifestation contre l'extrême droite et Vincent Bolloré dans le Finistère demeure incertaine. Les organisateurs doivent naviguer entre les décisions judiciaires et les préoccupations de sécurité publique. L'avenir de cet événement reste à définir.