Un événement marquant s'est produit récemment avec l'Opération Midnight Hammer, un bombardement des installations nucléaires iraniennes par les États-Unis. Selon le général Dan Caine, cette opération a nécessité une planification minutieuse et des manœuvres complexes. Voici un aperçu de cette mission audacieuse.
Tout a commencé juste après minuit, lorsque le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, et d'autres hauts responsables se sont réunis à la Maison Blanche. Ils ont observé le décollage des B-2 depuis la base aérienne de Whiteman, cachés dans l'obscurité. Ces bombardiers furtifs avaient pour objectif principal les sites nucléaires les plus sécurisés d'Iran.
Les avions, chargés de bombes "bunker buster", ont survolé l'océan Atlantique. Ces bombes sont conçues pour pénétrer profondément dans le béton, atteignant des profondeurs de plus de 18 mètres. Ce type d'armement est crucial pour frapper des installations comme celle de Fordo, enfouie sous une montagne.
Alors que le monde observait les bombardiers se diriger vers Guam, le véritable objectif était Iran. Le général Caine a expliqué que cette manœuvre était une tactique de diversion pour masquer les vols secrets vers l'Iran. Cette opération, connue de très peu de planificateurs, a permis aux bombardiers de se déplacer sans être détectés.
Les communications minimales entre les avions ont renforcé cette discrétion. Les appareils militaires ne sont pas visibles sur les sites de suivi des vols, compliquant ainsi la vérification des événements par des sources externes.
À environ 17h00 EDT, les bombardiers ont reçu un soutien aérien pour les protéger des menaces ennemies. Les forces iraniennes n'ont pas réagi, permettant aux avions américains d'opérer sans entrave. Selon des experts, la domination israélienne dans l'espace aérien iranien a facilité cette opération.
Le premier bombardier a largué des bombes MOP sur Fordo à 18h40 EDT. Ces bombes sont capables de percer jusqu'à 18 mètres de béton, rendant possible l'atteinte des tunnels souterrains de Fordo. C'était la première fois que ces bombes étaient utilisées en combat réel.
Les frappes ont été rapides, avec un total de 14 MOP larguées sur plusieurs cibles. Les missiles Tomahawk ont également frappé des installations nucléaires à Isfahan. En tout, environ 75 armes guidées de précision ont été utilisées lors de cette opération.
Le secrétaire Hegseth a déclaré que la mission avait causé une destruction puissante et claire des capacités nucléaires iraniennes. Cependant, l'évaluation complète des dégâts prendra du temps, et les répercussions de cette opération restent incertaines.
Cette opération a démontré la capacité des États-Unis à mener des frappes complexes et coordonnées. Bien que le succès tactique soit indéniable, il reste à voir si cela aura un impact durable sur le programme nucléaire iranien. Les implications de cette intervention soulèvent des questions sur l'avenir des relations entre l'Iran et les États-Unis.