Une femme a été victime d'une grave intoxication après avoir reçu un traitement de Botox illégal. Kaylie Bailey, mère de trois enfants, a été hospitalisée suite à des injections administrées par une esthéticienne, Gemma Gray. Cette situation a suscité des inquiétudes quant à la sécurité des traitements esthétiques.
Kaylie Bailey, âgée de 36 ans, a payé 75 £ pour trois injections de ce qui était présenté comme du Botox. Cependant, ce traitement s'est avéré être un produit illégal nommé Toxpia. Peu après les injections, elle a commencé à éprouver des difficultés à voir.
Les médecins de l'hôpital royal de Sunderland l'ont d'abord diagnostiquée avec une ptose, une condition où la paupière supérieure tombe. Malgré les conseils de repos, son état s'est rapidement détérioré, la conduisant à une hospitalisation d'urgence où elle a été diagnostiquée avec du botulisme.
Après son diagnostic, Kaylie a dû être réanimée et a passé trois jours en soins intensifs. Elle a reçu un traitement à l'anti-toxine. Elle se souvient de ses pensées désespérées : "Je suis en train de mourir ici et je ne le veux pas".
À sa sortie, elle a été contrainte de porter un patch oculaire. Elle a contacté Gemma Gray, qui a minimisé la situation en évoquant un problème "national" avec le produit utilisé.
Paula Harrison, une autre victime, a également reçu des injections de Toxpia. Elle a souffert de symptômes similaires après avoir consulté Gemma Gray pour un traitement qu'elle pensait être du Botox. Elle a été hospitalisée et a reçu un traitement similaire à celui de Kaylie.
Paula a décrit comment sa gorge se fermait, rendant l'alimentation impossible. Elle a exprimé son indignation face à l'irresponsabilité de Gray, affirmant : "Elle joue avec la vie des gens".
Gemma Gray, qui opère sous le nom de Belissimo Aesthetics, a administré un type illégal de toxine botulinique. Elle a facturé entre 75 et 100 £ pour des traitements qu'elle a présentés comme une "nouvelle forme de Botox".
Bien qu'elle ait exprimé des excuses à ses clients, elle a également prétendu que le problème était généralisé. Les autorités sanitaires enquêtent actuellement sur cette affaire, soulignant les risques posés par des praticiens mal formés.
Cette affaire met en lumière les dangers des traitements esthétiques non réglementés. Les victimes, comme Kaylie et Paula, rappellent l'importance de choisir des praticiens qualifiés et de se méfier des produits non approuvés. Il est essentiel d'être conscient des impacts potentiels sur la santé avant de se soumettre à de tels traitements.