Yolanda Díaz a rejoint le message de tranquillité lancé par Pedro Sánchez lors d'un événement avec des entrepreneurs. Ce message intervient face aux menaces arancelaires de la nouvelle administration américaine de Donald Trump. Ces menaces pourraient déclencher une véritable guerre commerciale mondiale, avec un impact négatif pour l'Union Européenne et l'Espagne.
La vice-présidente du Gouvernement a comparu ce jeudi devant la Commission de Travail, Économie Sociale, Inclusion, Sécurité Sociale et Migrations du Congrès des Députés. Elle a profité de son intervention pour souligner le message de tranquillité que Sánchez a transmis aux entrepreneurs lors des XI Prix Cepyme. Il a garanti que l'UE répondrait avec proportionnalité aux défis arancelaires.
Le Gouvernement perçoit une grande préoccupation parmi les entrepreneurs concernant l'impact potentiel des aranceles de Trump sur leurs ventes à l'étranger. Mercredi, au Banco Santander à Madrid, Sánchez et Díaz ont eu l'occasion de discuter avec les présidents de trois des principales patronales du pays, dont Antonio Garamendi de la CEOE.
Díaz a révélé en séance parlementaire que, lors de sa rencontre avec les représentants de plusieurs patronales, elle a constaté que la guerre arancelaire est actuellement "la grande préoccupation" des entrepreneurs espagnols.
Selon la vice-présidente, le moment international est délicat et génère une incertitude dans le pays. Elle a souligné qu'Espagne, avec l'Union Européenne, fait face à des menaces sur le commerce mondial et à l'imposition de tarifs.
Tout comme le président du Gouvernement, la vice-présidente a lancé un message de tranquillité non seulement aux entreprises, mais aussi aux travailleurs et aux syndicats. Elle a annoncé que si ces menaces se matérialisaient, un nouveau bouclier social serait mis en place, comme cela a été fait à Valence.
Díaz a rappelé que son département a mis en place des mesures de protection pour les entreprises et les travailleurs. Cela inclut les expédientes de régulation temporaire d'emploi (ERTE), utilisés lors de la pandémie et d'autres crises, comme l'explosion du volcan de La Palma.
Elle a insisté sur l'importance de rescaper les entreprises et les emplois, en se distanciant des modèles de gestion de crise adoptés par le Gouvernement du Parti Populaire.
En conclusion, protéger l'économie signifie protéger les entreprises et les travailleurs. Yolanda Díaz a réaffirmé cet engagement, soulignant que la protection de l'économie doit inclure les entreprises et les travailleurs. Cela marque une volonté forte de faire face aux défis économiques actuels.