Sébastien Martin, candidat divers droite (ex-LR), a annoncé sa victoire lors de l’élection législative partielle de Saône-et-Loire. Il a déclaré à l’AFP avoir obtenu environ 60 % des voix contre 40 % pour son adversaire, Arnaud Sanvert du RN. Martin a exprimé sa fierté et sa gratitude envers les électeurs de la 5e circonscription.
Dans son message, il a souligné l'importance de représenter son territoire. "C’est un honneur de représenter notre territoire", a-t-il affirmé. En tant que député libre, il s’engage à agir dans l’intérêt des habitants, affirmant que c’est à eux qu’il doit cette victoire.
La victoire de Sébastien Martin a suscité des félicitations de la part de Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale. Wauquiez a exprimé sa fierté de voir Martin rejoindre leur groupe, même si ce dernier n’a pas renouvelé sa carte de LR. "Tout le groupe Droite républicaine est fier de t’accueillir", a-t-il ajouté.
Âgé de 47 ans, Martin a une expérience politique significative, ayant été attaché parlementaire et conseiller ministériel. Lors du premier tour, il avait obtenu 25,6 % des suffrages, se plaçant en deuxième position, ce qui est supérieur aux résultats de Gilles Platret, ancien maire de Chalon-sur-Saône.
La gauche, divisée, n’a pas réussi à s’unir pour ce scrutin, contrairement aux élections de 2024. La candidate LFI, Fatima Kouriche, a obtenu seulement 8,2 % des voix, loin des 23 % précédemment. Clément Mugnier du PS a terminé troisième avec 17 %, tandis que Marie-Claude Jarrot, ex-LR, a recueilli 12 %.
Cette division a permis à Sébastien Martin de bénéficier d’une réserve de voix importante. Face à cette situation, Arnaud Sanvert du RN n’a pas pu espérer un regain de participation en sa faveur.
La victoire de Sébastien Martin à Saône-et-Loire marque un tournant significatif pour la droite. Son engagement à agir en tant que député libre et à représenter fidèlement les habitants de sa circonscription sera crucial pour son mandat. Cette élection souligne également les défis auxquels la gauche fait face dans un contexte politique en mutation.