Les investisseurs ont accueilli avec des gains timides la décision du Tribunal de Commerce International des États-Unis concernant les tarifs de Trump. Ce tribunal, basé à New York, a jugé comme illégales la grande majorité des taxes annoncées par le président américain, et cela commence à se faire sentir sur les marchés européens.
Wall Street a ouvert avec des gains, notamment pour l'indice technologique Nasdaq, qui a dépassé les 1,5%. Ce mouvement est en grande partie dû à l'impulsion de Nvidia, la plus grande entreprise du marché, dont la valeur a franchi les 3,2 billions de dollars. Cette décision du tribunal vient également s'ajouter au report annoncé par Donald Trump concernant l'entrée en vigueur des tarifs de 50% à l'Union Européenne.
Malgré ces développements, la réaction des investisseurs en Europe demeure mitigée. Cela pourrait être dû à une certaine lassitude face aux allers-retours concernant la proposition de tarifs de Trump, qui n'ont même pas été mis en œuvre comme prévu initialement. Les principales places boursières, comme l'Allemagne et la France, ont ouvert avec des gains légèrement inférieurs à 1%.
Actuellement, ces marchés oscillent entre acheteurs et vendeurs, affichant un ton mixte. L'Ibex 35 reste positif, avec un avancement proche de 0,3%, porté par les entreprises d'énergie et de renouvelables. Solaria enregistre une hausse de plus de 4%, suivie d'Acciona Energía, dont les gains varient entre 3,5% et 2%.
Aux États-Unis, toutes les attentions étaient tournées vers les résultats trimestriels de Nvidia, le géant des semi-conducteurs. La société a réalisé un bénéfice de 18,8 milliards de dollars au premier trimestre fiscal, soit une augmentation de 26% par rapport à l'année précédente. Les revenus ont bondi de 69% pour atteindre 44,1 milliards de dollars, malgré une provision exceptionnelle de 4,5 milliards de dollars due aux restrictions imposées par le gouvernement Trump sur ses ventes de puces en Chine.
Suite à cette bonne nouvelle du Tribunal de Commerce américain, les investisseurs se tournent vers les actions. Cela entraîne un retrait d'argent du marché obligataire, où toutes les références enregistrent des hausses de rentabilité. Le rendement des obligations allemandes à 10 ans atteint 2,57%, tandis qu'aux États-Unis, la dette à 10 ans grimpe à 4,52% et celle à 30 ans reste au-dessus de 5%, atteignant des niveaux maximaux des 17 dernières années.
En résumé, la décision du Tribunal de Commerce International des États-Unis a eu des répercussions notables sur les marchés. Bien que les investisseurs affichent des réactions prudentes, l'impact sur les actions et les obligations montre une dynamique intéressante. Les développements futurs dépendront des évolutions politiques et économiques liées aux tarifs et aux performances des entreprises comme Nvidia.