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La Fédération des Métis du Manitoba boycotte le sommet du PM sur la loi relative aux grands projets

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Boycott du Sommet sur les Projets Majeurs

Le Fédération Métisse du Manitoba a décidé de boycotter le sommet organisé par le Premier ministre Mark Carney concernant la loi sur les projets majeurs. Cette décision fait suite à l'inclusion de la Métis Nation de l'Ontario (MNO) par le gouvernement libéral. D'autres groupes métis expriment également des inquiétudes après avoir constaté qu'ils n'avaient pas été invités.

Réactions des Leaders Métis

Lors d'une conférence de presse, le président de la Fédération Métisse du Manitoba, David Chartrand, a annoncé qu'ils ne participeront pas au sommet. Il a qualifié la MNO d'organisation frauduleuse et a refusé de partager une table avec eux. Chartrand a exprimé sa volonté de dialoguer avec le Premier ministre, mais uniquement dans un cadre respectueux.

Il a déclaré : « Si vous voulez nous insulter, nous nous rencontrerons dans un autre cadre politique à l'avenir. » Cette déclaration souligne la tension entre les groupes métis et la manière dont le gouvernement gère les relations avec les communautés autochtones.

Inquiétudes concernant le Processus

D'autres groupes métis, comme le Fort Chipewyan Métis Nation, se sentent exclus du processus. Un représentant a affirmé que cette démarche ne constitue pas une consultation appropriée, car leur communauté n'est pas représentée par l'OMG. Ils insistent sur le fait que leur voix doit être entendue, surtout étant donné leur position géographique face aux développements industriels.

Le président de la communauté, Kendrick Cardinal, a déclaré : « Nous sommes notre propre nation souveraine avec des droits protégés par la constitution. » Cela démontre le désir de ces communautés de participer activement aux discussions qui les concernent.

Réactions de la MNO

Un porte-parole de la MNO a mis en avant l'accord de gouvernance autonome signé avec le Canada, minimisant les préoccupations des Métis du Manitoba. Ils souhaitent aborder les impacts de la loi C-5 et la position du Canada sur la scène mondiale.

Mitch Case, secrétaire provincial des droits métis, a insisté sur l'importance d'une collaboration pour faire face aux menaces économiques tout en respectant les droits des Autochtones. Il a souligné que le dialogue devrait se concentrer sur des solutions constructives.

Exclusion de Certaines Communautés

Chartrand a également mentionné que seules les quatre groupes métis ayant signé des accords de gouvernance autonome ont été invités. Cela laisse de côté des communautés comme celle de Fort Chipewyan, qui ne fait partie d'aucun organisme provincial. Les leaders de ces communautés estiment que leur exclusion va à l'encontre de la réconciliation.

Carmen Wells, directrice des terres pour la Fort Chipewyan Métis Nation, a déclaré que ce processus semblait défectueux dès le départ. Ils souhaitent être inclus dans les discussions, compte tenu de leur situation unique face aux développements industriels.

Conclusion

La situation actuelle révèle des tensions croissantes entre les différents groupes métis et le gouvernement. Alors que certains cherchent à participer à la conversation sur la loi C-5, d'autres se sentent marginalisés. Le besoin d'une communication respectueuse et d'une consultation adéquate est plus crucial que jamais pour avancer vers une véritable réconciliation.

Publié le : 7 août 2025
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