Le football brésilien traverse une période difficile, notamment après une défaite écrasante de 4-1 contre l'Argentine. La qualification pour la Coupe du Monde semble assurée, mais l'équipe doit se concentrer sur la construction d'un collectif compétitif. Alors que l'échéance de 2026 approche, les défis se multiplient.
Avec un écart de six points sur le Venezuela, la qualification pour le prochain Mondial semble acquise. Cependant, cela ne doit pas masquer les problèmes de l'équipe. Malgré des joueurs de talent, le collectif semble désuni, incapable d'attaquer ou de défendre efficacement.
La défaite contre l'Argentine n'est pas un incident isolé. L'équipe a souvent montré des signes de décalage tactique et de manque de cohésion. Les performances individuelles, bien que brillantes par moments, ne peuvent pas pallier les faiblesses collectives.
La pression sur Dorival Junior, l'entraîneur actuel, est palpable. Sa gestion des matchs a été critiquée, notamment en ce qui concerne le choix des joueurs et la stratégie de jeu. Son approche a semblé inadaptée, surtout face à une équipe argentine bien organisée.
Le manque de temps et d'opportunités pour former des entraîneurs compétents en football brésilien contribue à la crise actuelle. Les entraîneurs étrangers, notamment portugais, dominent désormais le paysage, tandis que les entraîneurs locaux peinent à s'imposer.
Le milieu de terrain brésilien est un point faible récurrent. La tendance des années 1990 à diviser les rôles entre défenseurs et attaquants a nuit à la fluidité du jeu. Ce schéma a limité l'efficacité du collectif brésilien dans les phases offensives.
Lucas Paqueta, autrefois considéré comme un joueur clé, a vu sa carrière menacée par des blessures. Son absence a exacerbé les difficultés de l'équipe, qui a tenté de s'appuyer sur Neymar, dont le retour prématuré a été problématique.
Neymar, bien qu'il soit un joueur de talent, fait face à des problèmes musculaires après une longue absence. Son retour est crucial, mais il ne peut pas à lui seul résoudre les problèmes structurels de l'équipe. À 33 ans, son impact reste incertain.
Les comparaisons avec le passé, notamment avec Ronaldo en 2002, rappellent que des retours peuvent être spectaculaires. Cependant, l'équipe doit d'abord résoudre ses problèmes fondamentaux pour espérer un succès futur.
Le chemin vers la Coupe du Monde 2026 est semé d'embûches pour le Brésil. La construction d'une équipe compétitive est essentielle. Les défis tactiques et le coaching doivent être abordés rapidement. Si ces problèmes sont résolus, le Brésil pourrait bien retrouver son lustre d'antan.