
La vie de Brigitte Macron a connu une détérioration significative, selon sa fille, à cause d'allégations de cyberharcèlement. Tiphaine Auzière, 41 ans, a témoigné devant un tribunal à Paris sur l'impact négatif de ces attaques sur la santé et les conditions de vie de sa mère. Cette situation a été mise en lumière lors du procès de dix personnes accusées de diffuser des informations non fondées sur le genre et la sexualité de Brigitte Macron.
Tiphaine Auzière a déclaré qu'il était essentiel d'être présente pour exprimer le préjudice subi par sa mère. Elle a noté un changement et une détérioration de la santé de Brigitte depuis le début des attaques. « Ma mère doit faire attention à ses choix vestimentaires et à sa posture », a-t-elle ajouté, soulignant que l'image de sa mère est souvent utilisée pour soutenir ces théories.
Elle a également mentionné que les allégations parviennent à sa mère quotidiennement, même de la part de personnes bien intentionnées. Bien que Brigitte ait appris à vivre avec cela, les répercussions sur ses petits-enfants, qui sont moqués à l'école, sont préoccupantes.
Les procureurs demandent des peines de prison suspendues allant de trois à douze mois pour les accusés, ainsi que des amendes pouvant atteindre 8 000 euros. Parmi les défendeurs se trouvent des personnalités variées, y compris un élu et un propriétaire de galerie. Un homme, Aurélien Poirson-Atlan, est accusé d'avoir déclaré à ses 200 000 abonnés en ligne que Brigitte Macron est une femme transgenre.
Lors du procès, Poirson-Atlan s'est décrit comme un satiriste souhaitant offrir un point de vue différent. D'autres accusés, comme Natacha Rey et Amandine Roy, avaient déjà été condamnés pour diffamation l'année dernière pour avoir affirmé que la première dame de France n'avait jamais existé.
Certains accusés ont justifié leurs actions par leur liberté d'expression. L'un d'eux a même demandé aux Macron de publier des photos de Brigitte enceinte pour prouver qu'elle est une femme biologique. Les Macron ont déjà annoncé qu'ils présenteraient des preuves photographiques et scientifiques dans le cadre de leurs poursuites contre Candace Owens, une influenceuse américaine de droite.
Owens a régulièrement soutenu que Brigitte Macron est un homme et a récemment affirmé qu'elle mettrait en jeu sa réputation professionnelle sur cette allégation. Leurs avocats ont déclaré que des preuves seraient présentées devant un tribunal américain pour confirmer que Brigitte est bien une femme.
Le procès en cours met en lumière les conséquences du cyberharcèlement sur la vie personnelle et familiale de Brigitte Macron. Les attaques incessantes affectent non seulement sa santé, mais aussi celle de ses proches. Ce cas soulève des questions importantes sur la liberté d'expression et les limites à ne pas franchir.