Bronchiolite : L'ARS explique le transfert de 16 bébés d'Île-de-France vers des hôpitaux d'autres régions

Situation actuelle des hôpitaux

Les hôpitaux sont actuellement débordés, en particulier en Île-de-France. L’agence régionale de santé (ARS) a annoncé le transfert de seize bébés atteints de bronchiolite vers d’autres régions. Cette décision fait suite à des révélations de France Inter, qui ont mis en lumière la tension hospitalière dans la région.

Depuis mi-octobre, l’ARS a confirmé que 16 enfants ont été transférés vers des hôpitaux hors Île-de-France. Deux de ces transferts ont eu lieu ce week-end, soulignant la gravité de la situation. Les hôpitaux parisiens manquent de lits disponibles pour accueillir tous les patients.

Clarifications sur les transferts

Dans un article publié le 8 décembre, France Inter indiquait que 14 bébés avaient été transférés, principalement vers le CHU de Rouen. Cependant, l’ARS précise que six de ces transferts ne sont pas liés à la tension hospitalière. En effet, cela était dû à la résidence des parents dans d’autres régions.

L’ARS a également mentionné que pour les dix cas restants, bien qu'il y ait eu des places en Île-de-France, les hôpitaux étaient plus éloignés des domiciles des familles. Par conséquent, il était plus judicieux de transférer ces bébés vers des établissements plus proches.

Alerte épidémique en France

La propagation de la bronchiolite a conduit à une alerte épidémique dans toutes les régions de France métropolitaine, à l’exception de la Corse. Depuis fin novembre, les chiffres sont alarmants : durant la semaine du 24 au 30 novembre, 3 000 bébés de moins d’un an ont été admis aux urgences.

Parmi ces bébés, environ 1 000 ont dû être hospitalisés. L’Île-de-France, avec la Normandie et les Hauts-de-France, fait partie des régions les plus touchées par cette épidémie. Chaque année, la bronchiolite reste la première cause d’hospitalisation chez les enfants de moins d’un an.

Mesures préventives

Pour lutter contre cette épidémie, les parents peuvent désormais recourir à un traitement préventif appelé Beyfortus. Ce traitement est conçu pour éviter les formes graves de la bronchiolite. Il est particulièrement important pour les bébés vulnérables, surtout entre octobre et février.

Le recours à Beyfortus a été mis en place depuis trois ans, et il représente une avancée significative dans la lutte contre cette maladie. Les parents sont encouragés à discuter de ce traitement avec leur pédiatre pour protéger leurs enfants.

Conclusion

La situation des hôpitaux en Île-de-France est préoccupante en raison de l'épidémie de bronchiolite. Les transferts de bébés vers d'autres régions montrent l'ampleur de la crise sanitaire. Avec des mesures préventives comme Beyfortus, il est crucial que les parents restent informés et proactifs pour la santé de leurs enfants.