Meurtre dans une mosquée : Bruno Retailleau va rencontrer la famille de la victime, Aboubakar Cissé
Réception de la famille Cissé
La famille d'Aboubakar Cissé, un jeune Malien, sera reçue par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau le lundi 5 mai. Ce rendez-vous intervient après le meurtre tragique de Cissé dans la mosquée de La Grand-Combe, près d'Alès dans le Gard. Cette information a été confirmée par l'entourage du ministre.
Une information judiciaire pour assassinat aggravé a été ouverte, en raison de l'appartenance religieuse de la victime. Les proches de Cissé demandent que les investigations soient confiées au Parquet national antiterroriste (PNAT), qualifiant ce crime d'« attentat terroriste ».
Le suspect et son arrestation
Le suspect, un Français d'origine bosnienne de 21 ans, s'est rendu à la police italienne. Selon son avocat, il a déclaré ne pas avoir agi par haine de l'islam. Il pourrait être remis à la France autour de la mi-mai.
En attendant, il pourrait être transféré dans une prison offrant plus de sécurité, en raison des risques de représailles. L'avocat a précisé que son client voulait rentrer en France, où vit sa famille, et qu'il ne parle pas italien.
Mobilisation de la communauté musulmane
Jeudi dernier, un millier de personnes se sont rassemblées à Paris en hommage à Cissé et pour dénoncer l'islamophobie. Les manifestants ont brandi des pancartes avec des messages forts tels que « Le racisme tue, non à la haine contre les musulmans ».
Outre la marche blanche à La Grand-Combe, d'autres rassemblements ont eu lieu à Paris et à Lyon pour honorer la mémoire de la victime et lutter contre l'islamophobie.
Réactions politiques
Bruno Retailleau a exprimé son intérêt pour les actes plutôt que les paroles. Parallèlement, Laurent Wauquiez a intensifié ses critiques à l'encontre de Retailleau. Les Républicains comptent 121 617 adhérents qui devront départager les deux hommes dans cette lutte interne.
Les événements récents soulignent les tensions sociales et politiques en France, exacerbées par des actes de violence qui touchent des communautés spécifiques.
Conclusion
Le meurtre d'Aboubakar Cissé a provoqué une onde de choc au sein de la communauté musulmane et au-delà. Les réactions des autorités et des citoyens montrent une volonté de réaction collective contre la haine et la violence. Il est crucial que les enquêtes avancent rapidement pour rendre justice à la victime et à sa famille.
