En Espagne, on observe actuellement une réduction du flux migratoire. Cela signifie que le rythme d'arrivée des personnes en quête de travail diminue. Cette situation, constatée par la Commission Européenne, est liée à la ralentissement de l'économie prévue pour les mois à venir.
Paradoxalement, cette désaccélération contribue à de meilleures statistiques de chômage. En effet, avec une force de travail réduite, les chiffres du chômage s'améliorent. Selon Bruxelles, la taux de chômage devrait descendre légèrement en dessous de 10 % d'ici 2026, passant de 11,4 % en 2024.
La Commission souligne que, ces dernières années, des flux migratoires importants ont été enregistrés en Espagne. Cela a eu un double effet : l'augmentation de la force de travail et la création d'emplois. Cependant, une désaccélération est attendue, partiellement à cause du ralentissement économique.
Les prévisions de la Commission indiquent que le Produit Intérieur Brut (PIB) de l'Espagne passera d'une croissance de 3,2 % l'année dernière à 2,6 % cette année, pour atteindre 2 % l'année prochaine. Cela démontre une modération économique claire.
En comparaison, le taux de 2,6 % pour cette année représente une légère augmentation par rapport aux prévisions précédentes. L'Espagne reste l'une des grandes économies qui avance le plus, malgré la ralentissement de la zone euro.
Malgré la baisse prévue du chômage, la Commission met en lumière le problème du stock de personnes au chômage depuis longtemps. Ce phénomène est plus difficile à réduire. Des organismes comme le Banco de España ont également averti de cette situation.
Les chiffres montrent que l'Espagne continue d'afficher des taux de chômage plus élevés que d'autres pays européens. Cette situation rend le début des statistiques de chômage plus élevé en comparaison avec les autres puissances européennes.
En ce qui concerne la croissance, les perspectives de la Commission pour l'Espagne sont revues à la baisse. Cela est dû au affaiblissement des perspectives du commerce mondial et à une incertitude accrue dans la politique commerciale. La prévision de croissance pour la zone euro est ainsi abaissée à 0,9 %.
Pour 2026, les prévisions changent : la croissance en Europe devrait s'accélérer, tandis que l'économie espagnole pourrait connaître un ralentissement. Bruxelles prévoit que l'Espagne n'atteindra plus les taux de croissance supérieurs à ceux de l'Europe.
En résumé, l'Espagne fait face à une désaccélération de son flux migratoire et à une modération de sa croissance économique. Bien que les prévisions indiquent une baisse du chômage, des défis subsistent, notamment en ce qui concerne le chômage de longue durée. L'avenir économique reste incertain et mérite une attention particulière.