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Budget 2026 : La Loi Spéciale Adoptée, Sébastien Lecornu « persuadé » qu’un compromis est possible en janvier

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Budget - Budget 2026 : La Loi Spéciale Adoptée, Sébastien Lecornu « persuadé » qu’un compromis est possible en janvier

Adoption temporaire du budget 2025

Ce mardi, les deux chambres du parlement ont voté en faveur d'un texte crucial qui reconduit temporairement le budget de 2025. Ce projet de loi est essentiel pour lever l’impôt et garantir le paiement des fonctionnaires. Il permet ainsi de financer provisoirement l’État jusqu'à la reprise des débats en janvier pour le budget 2026.

La loi spéciale a été adoptée à l’unanimité et a été déposée par le gouvernement après l’échec de la commission mixte paritaire. Cependant, elle ne comprend pas de dépenses nouvelles, notamment dans le domaine de la défense, qui est une priorité face à la menace russe.

Contexte politique et défis budgétaires

L’Assemblée nationale, actuellement fracturée et sans majorité depuis la dissolution de 2024, se retrouve dans une situation délicate. L’an dernier, l’exécutif avait également recouru à une loi spéciale après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Les deux textes budgétaires de 2025 avaient été finalement approuvés en février.

Lors d’une allocution, le Premier ministre Sébastien Lecornu a exprimé la nécessité de construire un bon budget. Il a souligné que le déficit doit être réduit à moins de 5 % du PIB d'ici 2026, tout en appelant le parlement à prendre ses responsabilités.

Thèmes de négociation et compromis

Sébastien Lecornu a identifié cinq thèmes principaux pour rechercher un accord avec les différents groupes politiques : agriculture, collectivités locales, logement, outre-mer et avenir de la jeunesse. Ce dialogue a déjà permis d’adopter le budget de la Sécurité sociale pour 2026, bien que des concessions aient été faites sur le financement et les retraites.

Cependant, les divergences entre l’Assemblée nationale et le Sénat, qui s’oppose à tout prélèvement supplémentaire, compliquent l’approbation du second texte budgétaire. Lecornu a évoqué un « léger décalage horaire » entre les deux chambres, une remarque mal reçue par certains sénateurs.

Prochaines étapes et tensions politiques

Les parlementaires se retrouveront en début d’année pour de nouvelles discussions, alors que la France fait face à un endettement croissant. Le gouvernement souhaite une nouvelle lecture du budget à l’Assemblée nationale dès le 5 ou 6 janvier, mais cela pourrait être reporté au 8 ou 9, avant le débat prévu à partir du 13.

Le ministre des Relations avec le parlement, Laurent Panifous, a souligné l’écart de 9 milliards d’euros entre le déficit public actuel de 5,3 % et l’objectif de 5 %. Cela nécessite un accord sur l’augmentation de la fiscalité ou la réduction des dépenses.

Conséquences d'un échec budgétaire

Si le parlement ne parvient pas à voter un budget en janvier, la pression sur le gouvernement pour recourir à l’article 49.3 augmentera. Cette procédure permet d’adopter un texte sans vote, sauf en cas de motion de censure. Bien que le Premier ministre ait écarté cette option à la demande des socialistes, elle est de plus en plus évoquée par des responsables de droite.

Pour le gouvernement, un accord de non-censure avec le PS serait essentiel. En effet, une motion de censure ne peut être adoptée sans les voix des socialistes. Cela rend l’objectif d’approbation du budget plus difficile à atteindre, nécessitant également le soutien d’une partie des écologistes et des communistes.

Conclusion

La situation budgétaire actuelle est complexe et nécessite un engagement fort de la part de tous les acteurs politiques. La recherche d'un compromis devient essentielle pour éviter une impasse. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a souligné l'importance de travailler ensemble pour trouver une solution viable. Reste à voir si ce souhait se concrétisera dans les mois à venir.

Publié le : 24 décembre 2025
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