Qu'est-ce que l'État a fait de tout l'argent dépensé ces dernières années ? Cette question se pose alors que le Premier ministre s'apprête à dévoiler son plan d'économies budgétaires. En effet, la situation financière est préoccupante.
La France a accumulé mille soixante-quatre milliards de dette supplémentaire sous la présidence de Macron. Ce montant est alarmant, surtout lorsque l'on constate que nos services publics sont en difficulté. Les agents de l'État désertent des secteurs essentiels comme l'éducation et la santé, souvent à cause de conditions de travail dégradées.
De plus, le mur des investissements nécessaires s'élève constamment. Il concerne des domaines cruciaux tels que la défense, la transition écologique, et la rénovation des chemins de fer. L'État semble aujourd'hui plus pauvre, alors même que la dette atteint des sommets.
Entre 2019 et 2023, la dette française a augmenté de 12 % du PIB. Pendant la même période, les autres pays de la zone euro, confrontés aux mêmes crises, ont vu leur passif progresser en moyenne de seulement 4 points de PIB. Cela représente un écart significatif.
En effet, cet écart est évalué à 250 milliards d'euros supplémentaires dépensés par la France. Cela soulève des interrogations sur la gestion des finances publiques et les choix effectués par l'exécutif.
L'exécutif justifie ces dépenses en affirmant : « Nous avons protégé les Français face aux crises épidémique et énergétique ». Bien que cela soit vrai, il est crucial de prendre en compte l'ampleur de la dette accumulée.
Cette justification, bien que valide, doit être nuancée. Les conséquences de ces choix se font sentir dans les services publics, et la question de l'avenir se pose avec acuité.
En somme, la situation financière de la France est préoccupante. Avec une dette en forte augmentation et des services publics affaiblis, l'État doit faire face à un défi majeur. La gestion des ressources financières devra être repensée pour préparer un avenir plus stable et durable.