Le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a récemment abordé la question de la censure budgétaire. Lors d'une interview, il a exprimé que le RN ne devrait pas voter la censure pour éviter d'aggraver l'instabilité politique.
Jordan Bardella a déclaré que « l'incertitude » doit être évitée, surtout en cette année 2025. Il a souligné que de nombreux compatriotes sont inquiets face à une instabilité potentielle. Selon lui, la censure n'a aucune chance d'être adoptée, surtout après le refus des socialistes de la soutenir.
Il a décrit la censure comme une arme nucléaire sur le plan institutionnel. Bardella a ajouté que les Français ne bénéficieraient pas d'une nouvelle forme d'instabilité, surtout après la chute de Michel Barnier.
Jordan Bardella a qualifié le budget actuel de mauvais et a insisté sur le fait qu'il impose des efforts aux mêmes personnes sans réaliser les bonnes économies. Malgré cela, il a fait la distinction entre la critique politique et le renversement du gouvernement.
Il a également mentionné que le gouvernement pourrait être confronté à d'autres sujets dans le futur, sans préciser si le RN soutiendrait une motion de censure du PS sur la politique migratoire.
Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a défendu la position de son parti. Il a déclaré qu'ils avaient hésité sur la question de la censure, mais qu'ils avaient un attachement à l'intérêt général du pays.
Faure a affirmé qu'il n'a jamais souhaité faire partie de la majorité ou entrer au gouvernement. Il a insisté sur la nécessité de doter la France d'un budget pour continuer à fonctionner.
Laurent Wauquiez, chef des députés du groupe Droite républicaine (LR), a estimé que la droite avait pris ses responsabilités. Il a souligné que rien n'est pire que de ne pas avoir de gouvernement et de budget.
Cette déclaration met en lumière la position de la droite face à la situation politique actuelle et leur volonté d'assurer la stabilité gouvernementale.
En somme, la question de la censure budgétaire soulève des débats intenses au sein des partis politiques. Jordan Bardella et le RN se positionnent pour éviter l'instabilité, tandis que le PS et la droite cherchent à maintenir un équilibre pour le bien du pays. La situation reste complexe et évolutive.