
La guerre froide entre Vox et le PP s'intensifie, avec les budgets autonomiques comme toile de fond. Santiago Abascal, leader de Vox, a durci ses exigences pour approuver les comptes en Extremadura. De plus, les discussions avec le PP en Aragon ont été rompues, laissant entrevoir un climat préélectoral.
Bien que la situation ne soit pas encore figée, le conflit est total. Vox, depuis sa sede nationale à Bambú, a clairement indiqué qu'il ne négocierait rien avec le PP. Les négociateurs populaires estiment que « sacar los presupuestos » est pratiquement impossible.
En Aragon, les membres du PP soulignent que la rupture des négociations par Vox est une erreur. Ils rappellent que cette région a connu des investissements étrangers records et qu'un nouveau hôpital va être construit. Par ailleurs, ils affirment qu'il y a plus de politique de logement que dans d'autres régions.
Les responsables du PP concluent que Vox cherche à provoquer un superdimanche, en forçant des élections anticipées. La date envisagée serait le 15 mars, coïncidant avec celles de Castilla et León.
La présidente de la Junta d'Extremadura, María Guardiola, répondra ce jeudi aux questions de Vox et du PSOE concernant la négociation des budgets. Vox interrogera la présidente sur la possibilité de conclure un accord avec les socialistes, tandis que le PSOE demandera si la législature est terminée.
Vox a annoncé 200 mesures pour approuver le budget, à condition d'obtenir un changement global. Ángel Pelayo Gordillo a déclaré que le gouvernement de Guardiola est « stagné dans des politiques de gauche ».
Vox maintient la pression sur le PP en Aragon et refuse de négocier avec Jorge Azcón sur les budgets de l'année suivante. Cette décision a été prise après ce que le leader régional de Vox, Alejandro Nolasco, a qualifié de « puñalada trapera » en raison des demandes d'Azcón.
Le gouvernement aragonais est surpris par la rigidité de Nolasco. Ils estiment que Vox bloque les budgets par caprice. Nolasco a précisé qu'Azcón savait qu'ils allaient se passer de certaines personnes, mais a décidé d'agir pour montrer qu'ils obéissaient à ses ordres.
La décision de Vox semble inébranlable, s'étendant également à Madrid. Nolasco a laissé entendre que Vox pourrait soutenir les budgets si le projet répond à leurs attentes. Toutefois, le PP répond que les demandes de Vox sont inasumibles.
Malgré tout, Vox considère qu'Azcón n'a jamais eu l'intention de présenter les budgets, n'ayant pas pris contact avec eux. Nolasco a suggéré que l'ultimatum d'Azcón pourrait être un tactique pour provoquer des élections anticipées ou exclure Vox des négociations.
En somme, le conflit entre Vox et le PP en Extremadura et Aragon se renforce, avec des conséquences potentielles sur la gouvernance et les élections à venir. La situation reste tendue, et les décisions à venir pourraient avoir un impact significatif sur la politique régionale.