Après la Communauté Valencienne et les Baleares, c'est au tour de Murcie de débloquer ses budgets pour 2025. Le PP a réussi à parvenir à un accord avec Vox, comme l'a annoncé le président régional, Fernando López Miras. Cet accord marque une étape importante pour la région.
La clé de ce pacte avec Vox réside dans la convergence des deux partis sur des sujets comme les politiques environnementales et l'immigration. De plus, des réductions d'impôts ont été convenues, mettant l'accent sur la liberté d'éducation et la défense du trasvase Tajo-Segura.
López Miras a initié une série de contacts avec tous les groupes politiques et a constaté une volonté de dialogue avec Vox. Il a mentionné des avancées sur des questions importantes pour Murcie, notamment concernant le secteur primaire et les impacts du Pacte Vert.
Le président a souligné que l'excès de réglementations contribue à l'augmentation des coûts de la vie. "La cesta de la compra devient plus chère en raison de cette réglementation excessive", a-t-il déclaré. Ce point est crucial pour les agriculteurs et les producteurs locaux.
En plus de cela, la question de l'immigration illégale a également été un point de consensus. López Miras a averti que l'absence de politique migratoire en Espagne fait de Murcie un point névralgique pour les réseaux de trafic humain.
López Miras a critiqué le gouvernement de Pedro Sánchez, affirmant qu'il n'est pas normal de ne pas avoir de budgets. Il a mis en avant son accord avec Vox comme un exemple de bonne gestion. La difficulté à s'entendre avec le PSOE provient de son refus de réduire les impôts et de son manque de fermeté sur le trasvase.
En conclusion, l'accord entre le PP et Vox est un tournant pour la région de Murcie. Il ouvre la voie à des réformes nécessaires sur des sujets cruciaux comme l'environnement et l'immigration. Cette dynamique pourrait influencer positivement l'avenir économique et social de la région.