Le bureau à domicile va réduire de moitié le temps que les demandeurs d'asile passent dans des hôtels
Introduction
Le Home Office prévoit de réduire de moitié le temps que les demandeurs d'asile peuvent passer dans des hôtels. Cette décision survient alors que les niveaux de sans-abrisme parmi les réfugiés continuent d'augmenter, suscitant l'inquiétude des organisations caritatives et des conseils locaux.
Changements dans le soutien aux réfugiés
En décembre, le gouvernement avait doublé la période de grâce pour les réfugiés, passant de 28 à 56 jours, pour leur permettre de trouver un logement. Cependant, cette mesure était temporaire et le gouvernement a décidé de revenir à la période initiale à partir de septembre, une décision qui choque de nombreuses organisations.
Les familles, les femmes enceintes, les personnes âgées de plus de 65 ans et les personnes handicapées continueront de bénéficier des 56 jours jusqu'en décembre, date à laquelle la politique sera à nouveau examinée. Les responsables affirment que cette période prolongée visait à soutenir les autorités locales.
Réactions des organisations caritatives
De nombreux dirigeants d'organisations caritatives se disent consternés par ce retour à la période de 28 jours. Plus de 70 % des organisations travaillant dans les secteurs de l'hébergement et de l'asile estiment que la prolongation à 56 jours avait réduit le risque de sans-abrisme.
Dans une déclaration conjointe, les directeurs de Naccom et de Homeless Link ont averti que cette réduction de temps « mettra encore plus de pression sur les autorités locales déjà surchargées ». Ils craignent que cela n'entraîne une augmentation des cas de sans-abrisme parmi les nouveaux réfugiés.
Pression sur les autorités locales
Un responsable d'un refuge pour sans-abri a déclaré que « tenter d'accélérer ce processus tout en réduisant le temps de transition ne fera qu'aggraver le sans-abrisme parmi les réfugiés ». Cette situation soulève des questions sur la manière dont le gouvernement gère le problème des hôtels pour réfugiés.
Il a été observé une forte augmentation du nombre de réfugiés devenant sans-abri au cours des deux dernières années, alors que le Home Office traite le stock d'asile rapidement, sans un soutien adéquat pour ceux qui obtiennent le droit de rester.
Conséquences de la réduction de la période de soutien
La Loi sur la réduction du sans-abrisme de 2018 a reconnu qu'au moins 56 jours sont généralement nécessaires pour trouver un logement. Si un réfugié reconnu ne trouve pas de logement dans ce délai, il est souvent contraint de se déclarer sans-abri auprès d'une autorité locale.
Récemment, le manque d'options de logement a conduit de nombreuses municipalités et organisations caritatives à recourir à des solutions plus coûteuses, comme les hôtels et les chambres d'hôtes. Cela complique encore la situation des réfugiés en quête de stabilité.
Conclusion
La décision du Home Office de réduire le temps de soutien pour les réfugiés soulève de nombreuses inquiétudes. Les organisations caritatives et les autorités locales craignent que cela n'aggrave le problème du sans-abrisme parmi les réfugiés. Une approche plus humaine et durable est nécessaire pour répondre aux besoins des personnes vulnérables.
