Le gouvernement fédéral a annoncé que sa stratégie de vente ou de location d'espaces de bureau excédentaires a été compromise. Cette situation est en partie due à la volonté d'augmenter le nombre de jours de travail en bureau pour les fonctionnaires. Ainsi, le plan de réduire l'espace de bureau a subi des modifications significatives.
Le budget fédéral d'avril 2024 visait à réduire l'empreinte de bureau du gouvernement, avec des économies estimées à 3,9 milliards de dollars sur dix ans. Cependant, les projections actuelles montrent que le gouvernement envisage maintenant de se débarrasser d'environ 33% de son espace de bureau au lieu de la moitié initialement prévue.
Ce changement de cap est attribué à la croissance du nombre d'employés nécessitant un espace de travail. De plus, de nouvelles règles concernant le transfert d'actifs excédentaires compliquent davantage la situation.
Actuellement, les fonctionnaires fédéraux doivent passer au moins trois jours par semaine au bureau, tandis que les cadres sont tenus d'y être présents quatre jours. Avant septembre 2024, la présence minimale était de deux ou trois jours par semaine. Cette augmentation des exigences a un impact direct sur les besoins en espace de bureau.
Michele LaRose, porte-parole de PSPC, a indiqué que l'analyse préliminaire des besoins en espace était basée sur environ 290 000 employés à temps plein. Après la publication du budget, ce chiffre a été révisé à 306 000, confirmant ainsi l'impact des nouvelles politiques de travail hybride.
Malgré l'objectif ambitieux de réduire l'espace de bureau de 50%, PSPC continue d'explorer des stratégies innovantes. Cela inclut la collaboration entre différents départements pour optimiser l'utilisation de l'espace et accélérer l'élimination des actifs excédentaires.
Un rapport de la vérificatrice générale a souligné que le gouvernement a progressé lentement dans cette réduction. La coopération des grands départements est cruciale pour atteindre les objectifs fixés.
Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, a récemment appelé le gouvernement fédéral à suivre l'exemple de sa province. Il a annoncé que des milliers de fonctionnaires de l'Ontario retourneraient au bureau à temps plein dès janvier. Cependant, aucune indication n'a été donnée quant à un retour similaire pour les fonctionnaires fédéraux.
Le porte-parole du Secrétariat du Conseil du Trésor a précisé que les directives concernant la présence au bureau n'avaient pas changé. Les discussions sur la mise à jour de cette politique restent floues.
Le retour au bureau du gouvernement fédéral soulève des défis importants concernant la gestion de l'espace. Avec des exigences de présence accrues et une croissance du personnel, la stratégie d'optimisation de l'espace de bureau devra s'adapter. Le chemin à suivre nécessitera une collaboration accrue et des ajustements stratégiques pour atteindre les objectifs fixés.