Le mari d'Andrea, militaire de profession, avoue l'avoir tuée et avoir caché son corps à 40 kilomètres de Burgos
Découverte tragique à Burgos
La Policía Nacional a retrouvé ce mercredi le corps sans vie de la jeune Andrea Bejarano, âgée de 34 ans. Elle avait disparu depuis le dimanche précédent dans la ville de Burgos. Son mari, Jaime V., âgé de 42 ans, a avoué le crime à la police et les a conduits à l'endroit où il avait caché son corps.
Ce lieu se trouve dans une zone boisée près de Salinillas de la Bureba, à environ 40 kilomètres de la ville de Burgos. La famille d'Andrea, d'origine colombienne, a eu des nouvelles d'elle pour la dernière fois le 16 mars. Selon le sous-délégué du gouvernement, Pedro de La Fuente, c'est le mari qui a signalé la disparition de sa femme à la police le mardi suivant.
Les circonstances de la disparition
La police a rapidement concentré ses soupçons sur Jaime V. dès le début de l'enquête. Il a été arrêté le même mardi. Dans la nuit, vers 03h00, il a avoué avoir mis fin à la vie de sa femme dans leur domicile et avoir ensuite déplacé et caché son corps.
Le sous-délégué a précisé que "le corps était très caché" dans un "paraje junto al río" à Salinillas de Bureba, un endroit chargé de souvenirs sentimentaux pour le couple. Bien qu'ils aient tous deux la nationalité espagnole et n'aient pas d'antécédents de violences, ils étaient en train de se séparer.
Réactions et conséquences
Andrea travaillait comme technicienne auxiliaire de laboratoire au Service de Microbiologie et Parasitologie de l'Hôpital Universitaire de Burgos (HUBU). Ses collègues ont organisé une manifestation ce mercredi à 13h00 pour exprimer leur indignation face à son meurtre.
Jaime V., militaire de profession, était affecté à des casernes à proximité. Le couple avait un enfant de 8 ans. Selon des informations, ils étaient en train de se séparer au moment de la disparition d'Andrea.
Enquête en cours
Le suspect est actuellement en garde à vue à la Comisaría Provincial de Burgos, où il est interrogé pour homicide. Il sera présenté à la justice dans les délais prévus. Si les éléments actuels confirment qu'il s'agit d'un cas de violence machiste, Andrea B. serait la première victime de violence de genre en 2025 dans la région de Castilla et León.
Conclusion
Ce drame met en lumière la problématique de la violence de genre en Espagne. La communauté et les autorités doivent travailler ensemble pour prévenir de telles tragédies à l'avenir. La mémoire d'Andrea doit être honorée, et des actions concrètes doivent être mises en place pour protéger les victimes.
