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Machu Picchu au cœur d'une polémique sur les bus touristiques

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Conflit autour des bus touristiques à Machu Picchu

Machu Picchu, site emblématique du patrimoine mondial de l'UNESCO, attire plus de 1,6 million de touristes chaque année. Cependant, l'accès à ce site historique n'est pas simple. Récemment, un conflit concernant les bus qui transportent les visiteurs a laissé environ 1 400 touristes bloqués, nécessitant une évacuation.

Contexte du conflit

Consettur, la société de bus en charge des transports vers Machu Picchu, opère depuis 30 ans, transportant environ 4 500 personnes par jour depuis Aguas Calientes. Le trajet dure 20 minutes, tandis que la seule alternative est une randonnée difficile de deux heures. Le responsable de Consettur, Cristian Alberto Caballero Chacón, admet que des conflits ont émergé entre différentes communautés locales.

Ce conflit est lié à la perte de licence de Consettur au profit d'une entreprise concurrente. Dans cette région isolée du Pérou, l'accès à Machu Picchu se fait uniquement par transport public ou à pied, ce qui complique la situation pour les touristes.

Protestations et blocages

En septembre, des manifestants ont bloqué la ligne de chemin de fer vers Aguas Calientes, mécontents du processus d'appel d'offres qu'ils jugeaient insuffisamment transparent. Cela a conduit à l'évacuation de touristes par des trains spéciaux, provoquant des tensions avec les autorités péruviennes.

Les habitants affirment que la situation est exacerbée par le monopole de Consettur sur le service de bus. Les tarifs des billets de bus varient, coûtant 24 $ pour les étrangers et 15 $ pour les Péruviens, mais la concurrence est attendue avec l'arrivée de San Antonio de Torontoy.

Coûts et frustrations des touristes

Les touristes, comme Annalise Jaksic, se plaignent des coûts élevés des billets de train pour Aguas Calientes. Les prix varient de 140 $ à 2 000 $ pour des services de première classe. De plus, obtenir des billets d'entrée pour Machu Picchu s'est révélé être un véritable casse-tête pour de nombreux visiteurs.

Le maire d'Aguas Calientes, Elvis La Torre, déplore que seulement 10 % des revenus des ventes de billets restent dans la région. Il appelle à une redistribution des fonds pour améliorer les infrastructures locales et soutenir le tourisme.

Appels à des changements structurels

Dina Huillca, une vendeuse locale, souligne le besoin d'améliorer les conditions de vie, en mentionnant l'absence de services de base tels que l'eau courante et des infrastructures scolaires adéquates. Carlos González, président de la chambre de tourisme de la région, plaide pour une régulation plus stricte du transport public au Pérou.

Il propose également d'améliorer l'expérience des visiteurs à Machu Picchu, en créant des zones spécifiques pour différents types de touristes, y compris ceux intéressés par des activités spirituelles ou des réseaux sociaux.

Perspectives d'avenir

Malgré les tensions, Cristian Alberto Caballero Chacón se dit ouvert à la concurrence, affirmant que Consettur n'a pas de problème à coexister avec San Antonio de Torontoy. Cela pourrait potentiellement améliorer l'accès à Machu Picchu tout en apportant des bénéfices aux communautés locales.

Conclusion

Le conflit autour des bus à Machu Picchu met en lumière des enjeux complexes de transport, de revenus et de développement communautaire. Alors que les discussions se poursuivent, il est crucial de trouver un équilibre qui profite à la fois aux touristes et aux habitants de cette région emblématique du Pérou.

Publié le : 24 novembre 2025
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