
Les policiers de la brigade d’atteinte aux biens du commissariat de police de Melun Val-de-Seine ont réussi à identifier deux adolescents de 15 et 16 ans après un vol avec effraction survenu le 31 juillet dernier à Dammarie-les-Lys. Ces jeunes ont commis une série de cambriolages dans plusieurs communes du sud de la Seine-et-Marne.
Leur erreur a été de se filmer et de se prendre en photo avec leur butin, ce qui a facilité leur identification. Grâce à des images et des vidéos, ils ont été rapidement confondus et n'ont eu d'autre choix que de passer aux aveux.
Les adolescents ont écumé des villes comme Combs-la-Ville, Lieusaint, et Moissy-Cramayel, mais aussi Montereau, Moret-sur-Loing, Montigny-sur-Loing et Souppes-sur-Loing. Ils ont ciblé des habitations proches des gares, utilisant le train comme moyen de transport. Cette stratégie leur a permis de se déplacer rapidement entre les différentes communes.
Leurs actions ont causé une inquiétude croissante parmi les résidents. Les victimes ont signalé la disparition de nombreux objets de valeur, y compris des bijoux en or et en argent, ainsi qu'une montre et un Napoléon en or.
Les enquêteurs ont commencé à remonter jusqu'à eux après le vol du 31 juillet. Une partie du butin a été retrouvée dans une cache dans un immeuble du Mée-sur-Seine, où résidait l'un des suspects. Les policiers ont multiplié les investigations, notamment à travers des surveillances et l'exploitation de vidéos.
Un téléphone volé a également joué un rôle crucial dans leur identification. Le propriétaire a synchronisé la galerie du portable via le Cloud, permettant aux enquêteurs de découvrir plusieurs centaines de clichés et vidéos des adolescents en pleine action.
Les adolescents avaient un goût prononcé pour le luxe, avec des objets de marques telles que Louis Vuitton, Prada, et Chanel. Le montant total du préjudice est estimé à plusieurs dizaines de milliers d’euros pour 18 vols avec effraction.
Le 7 octobre, les policiers ont arrêté les deux jeunes. Le plus âgé a été placé en détention provisoire et condamné à 18 mois d'emprisonnement, dont 12 mois avec sursis. Il doit également respecter des obligations de soins et d’indemnisation des victimes, en plus d'une interdiction de contact avec son complice.
Le complice, également du Mée-sur-Seine, a été placé sous contrôle judiciaire en attendant son jugement. Ce dernier a été reporté au 28 mai 2026, avec des conditions strictes, comme un couvre-feu et l'obligation de scolarité.
Ces événements soulèvent des questions sur la sécurité dans ces communes et la nécessité de mesures préventives pour éviter de futurs cambriolages. Les résidents espèrent voir une amélioration de la situation dans les mois à venir.
Cette affaire met en lumière les conséquences des actes délictueux commis par de jeunes adolescents. Leur penchant pour le luxe et leur imprudence ont conduit à des arrestations et à des sanctions judiciaires. La vigilance des forces de l'ordre est essentielle pour protéger les citoyens et prévenir de tels incidents à l'avenir.