Cadences Infernales, Logements Insalubres… L’automobiliste Chinois Byd Fait Face À Une Plainte Pour Esclavage Moderne Au Brésil
La plainte contre BYD au Brésil
Le géant chinois des voitures électriques BYD a récemment fait l'objet d'une plainte au Brésil pour trafic international d’êtres humains. Cette plainte a été déposée par le Ministère public du travail (MPT) de l’État de Bahia, suite à des inspections révélant des conditions de travail inhumaines.
En décembre, 220 ouvriers chinois ont été secourus sur le chantier de BYD à Camaçari, près de Salvador. Le MPT a constaté que ces travailleurs étaient soumis à des conditions semblables à de l’esclavage, ce qui a conduit à cette action judiciaire.
Conditions de travail inacceptables
Les conditions de vie des ouvriers étaient alarmantes. Selon le MPT, les travailleurs vivaient dans des logements dépourvus de confort et d’hygiène. Ils ont été trouvés entassés, sans accès à des installations de base.
De plus, leurs passeports ont été confisqués, et ils étaient surveillés par des gardes armés. Les contrats de travail comportaient des clauses illégales, et les ouvriers étaient arrivés au Brésil avec des visas non conformes.
Exploitation salariale
Les ouvriers dormaient sur des lits sans matelas et devaient se lever à 4 heures du matin pour des journées de travail épuisantes. Le MPT a indiqué que jusqu'à 70 % de leurs salaires étaient retenus par les employeurs.
Cette plainte a été déposée après le refus des entreprises concernées de signer un accord d’ajustement de conduite avec les autorités brésiliennes, ce qui souligne l'absence de coopération des sous-traitants de BYD.
Réaction du gouvernement chinois
En réponse à ces allégations, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Chine, Mao Ning, a déclaré que le gouvernement attache une grande importance à la protection des droits des travailleurs. Elle a affirmé que Pékin exige que les entreprises chinoises respectent les lois des pays où elles opèrent.
Les sous-traitants de BYD impliqués dans cette affaire sont JinJiang et Tonghe, actuellement connue sous le nom de Tecmonta. Après les premières dénonciations, BYD a résilié son contrat avec Jinjiang.
Conclusion
La situation des ouvriers chinois sur le chantier de BYD au Brésil soulève des questions cruciales sur les pratiques de travail et les droits des travailleurs. Cette affaire met en lumière des conditions de travail inacceptables et appelle à une vigilance accrue concernant l'exploitation des travailleurs dans le monde entier.
