Récemment, un câble fibre optique sous-marin a été coupé pour la deuxième fois entre la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve. Ce fait a suscité des inquiétudes au sein de la compagnie de télécommunications Bell, qui envisage des options de surveillance dans le golfe du Saint-Laurent. L'incident soulève des questions sur la sécurité des infrastructures sous-marines.
Le directeur des réseaux de Bell, David Joice, a indiqué que le câble avait été endommagé par un objet, probablement un ancre ou un filet de pêche, le 24 décembre. Ce câble de 140 kilomètres, reliant Dingwall, N.S., à Codroy, N.L., a été remonté à la surface avant d'être intentionnellement coupé.
Joice a précisé que les signes de coupure ressemblent à ceux d'une meuleuse, ce qui indique une intervention délibérée. La nature robuste du câble, enveloppé d'acier, rend cette coupure particulièrement difficile à réaliser.
Après l'incident, Bell a réparé le câble et travaille à mettre en place des mesures de prévention. Joice a mentionné que la compagnie envisage d'enterrer le câble dans le fond marin pour éviter de futurs dommages. De plus, l'utilisation d'images satellites pour surveiller la zone est à l'étude.
En attendant, Bell collabore avec la GRC pour mener une enquête approfondie sur cet incident. Joice a souligné l'importance de cette enquête pour assurer la sécurité des infrastructures de télécommunications.
La réparation du câble a nécessité l'envoi d'un navire spécialisé, l'IT Intrepid, depuis Halifax. Ce navire utilise un rover pour localiser le câble et le remonter à la surface. Une équipe de 60 personnes a travaillé sans relâche pour effectuer les réparations.
Garcia, responsable de la communication chez Bell, a souligné que peu de navires en Amérique du Nord sont capables de réaliser ce type de réparation sous-marine. Les conditions météorologiques jouent également un rôle crucial dans la réalisation de ces travaux.
Bien que les dommages intentionnels aux câbles soient rares, ils ne sont pas sans précédent. Un incident similaire a eu lieu le 25 décembre 2024, où un câble de puissance sous-marin a été coupé dans la mer Baltique. Cela a suscité des soupçons concernant des navires liés à la Russie, entraînant une augmentation des patrouilles dans la région par l'Estonie et la Finlande.
Ces événements soulignent l'importance de la sécurité des infrastructures critiques et la vulnérabilité des câbles sous-marins. Bell continue de surveiller la situation de près.
La coupure intentionnelle du câble fibre optique entre la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve pose de sérieuses questions de sécurité pour les infrastructures de télécommunications. Bell prend des mesures pour renforcer la protection de ses lignes. La collaboration avec la GRC et l'exploration de nouvelles technologies de surveillance sont des étapes essentielles pour prévenir de futurs incidents.