La Ville de Rome fait-elle vraiment face à une « invasion » de cafards volants ?

Invasion de blattes à Rome

Avec les chaleurs estivales, Rome fait face à un phénomène préoccupant : une augmentation significative des blattes volantes. Ces insectes, souvent redoutés, deviennent de plus en plus visibles dans les rues et les habitations de la capitale italienne. Les témoignages abondent sur les réseaux sociaux, illustrant la présence massive de ces visiteurs indésirables.

Les quartiers touchés s'étendent du centre historique aux zones périphériques. Parmi eux, Acilia, Aurelio, Boccea et Gregna Sant’Andrea sont particulièrement concernés. La zone côtière d’Ostie et Fiumicino est également affectée, selon les médias locaux. Les résidents signalent une concentration alarmante près de la basilique Saint-Paul, notamment dans les sous-sols et garages.

Conditions favorables à la prolifération

Cette situation est largement attribuée à la chaleur excessive qui sévit actuellement. La blatte américaine, espèce responsable de cette invasion, est connue pour sa taille imposante pouvant atteindre 50 millimètres. Bien qu'elle porte le nom d'américaine, elle est originaire d'Afrique et est présente en Italie depuis le Moyen Âge.

Le zoologiste Nicola Bressi explique que les températures élevées, dépassant les 30°C, favorisent leur activité. Ces insectes, habituellement cantonnés aux égouts, sortent davantage de leurs refuges. Ils sont désormais visibles sur les trottoirs et n'hésitent pas à s'introduire dans les appartements par les fenêtres.

Réactions des experts

Face à cette inquiétante situation, les experts appellent à la mesure. Bien que leur présence suscite une légitime inquiétude, il est important de noter que les blattes ne transmettent pas directement de maladies. Le risque sanitaire provient principalement de la contamination indirecte, lorsque ces insectes souillent des aliments.

Pour lutter contre cette prolifération, les autorités sanitaires recommandent des mesures préventives. Cela inclut la protection des denrées alimentaires, une gestion rigoureuse des déchets et le colmatage des voies d'accès dans les habitations. Ces actions permettent de contrôler la population de blattes sans céder à la panique.

Conclusion

En somme, la situation actuelle à Rome nécessite une attention particulière. Les blattes, bien qu'indésirables, ne représentent pas un danger direct pour la santé. En adoptant des mesures préventives et en restant vigilant, les habitants peuvent coexister avec ces insectes tout en minimisant les risques. La calme et la prévention sont essentielles pour gérer cette invasion.