La nuit dernière, plusieurs bâtiments juifs à Paris ont été dégradés par des jets de peinture verte. Cet acte a provoqué une indignation au sein de la communauté juive et parmi les responsables politiques. Les lieux touchés incluent le Mémorial de la Shoah et plusieurs synagogues, entraînant des réactions fermes.
Le parquet de Paris a confirmé que des dégradations avaient été observées sur trois synagogues, un restaurant et le Mémorial de la Shoah. Au restaurant « Chez Marianne », un pot de peinture a été retrouvé, témoignant de l'acte.
Les synagogues des Tournelles et d’Agoudas Hakehilos, ainsi que le Mémorial, tous situés dans le IVe arrondissement, ont également subi des tags. Une autre synagogue dans le XXe arrondissement a été touchée, ce qui a entraîné l'ouverture d'une enquête.
Yonathan Arfi, président du Crif, a exprimé sa tristesse face à ces actes, soulignant leur impact sur la communauté juive. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a également condamné ces actes odieux.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé qu'elle porterait plainte et a demandé une intervention rapide des services de propreté. Son adjoint, David Belliard, a exprimé son soutien à la communauté juive tout en appelant à des sanctions sévères contre les responsables.
Les faits ont été constatés par la police lors de patrouilles matinales. Les images de vidéosurveillance montrent une personne en train de taguer le Mémorial. Les motivations derrière cet acte restent floues pour le moment.
Yonathan Arfi a exprimé l'espoir que l'auteur soit appréhendé rapidement. Il a noté que ces actes renforcent un sentiment de stigmatisation au sein de la communauté juive, surtout dans un climat déjà tendu.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour dégradations liées à la religion. Les policiers de la sûreté territoriale de Paris sont en charge des investigations. La préfecture de police a confirmé que des constatations ont été réalisées.
Aucun message ou revendication n’a été trouvé jusqu'à présent. L'enquête vise à identifier les auteurs de ces actes et à comprendre leurs motivations.
De nombreux élus, de l'extrême gauche à l'extrême droite, ont condamné les dégradations. Manon Aubry, députée européenne, a exprimé son dégout, tandis que Jordan Bardella a qualifié ces actes d’« insupportables ».
Bruno Retailleau a demandé un renforcement des mesures de sécurité pour la communauté juive, en raison des tensions internationales persistantes. Il a souligné que les actes antisémites représentent une part importante des actes antireligieux en France.
Les dégradations survenues à Paris soulignent une préoccupation croissante concernant la sécurité de la communauté juive. Les réactions des autorités et des politiques montrent une volonté de lutter contre l'antisémitisme. L'enquête en cours est cruciale pour comprendre et sanctionner ces actes.