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Découverte de caméras de surveillance installées sans autorisation dans des centres pour mineurs des Canaries

Publié le : 23 mai 2025

Situation des centres de mineurs aux Canaries

Les centres de mineurs aux Canaries continuent de poser un problème majeur pour les autorités locales. De nombreuses plaintes provenant d'organisations de défense des droits de l'enfant et de travailleurs des centres ont soulevé des doutes sur la gestion des entités privées. Celles-ci ont été créées pour accueillir les milliers de jeunes migrants arrivés dans l'archipel ces dernières années.

Une organisation, Quorum Social 77, est récemment revenue au cœur de la polémique. Suite à une enquête lancée en 2023, des indices de maltraitance présumée de mineurs dans des centres gérés par cette association ont émergé. Des témoignages anonymes ont été recueillis, mettant en lumière le manque de formation du personnel pour travailler avec des enfants vulnérables.

Intervention policière et conséquences

Le 19 mai, un opération policière a été ordonnée, entraînant l'arrestation de neuf employés du centre La Fortaleza I, situé à Santa Brígida. Parmi les personnes arrêtées figuraient les deux responsables du centre, y compris la directrice actuelle. Les 43 mineurs non accompagnés présents ont été réaffectés d'urgence à d'autres centres du système de protection canarien.

Le juge en charge a décrété le secret de l'instruction sur cette affaire. Selon des sources judiciaires, tous les détenus ont été libérés sous caution après avoir été entendus. Cependant, la fermeture de ce centre a mis en lumière d'autres problèmes liés à la gestion de Quorum Social 77.

Problèmes de surveillance et répercussions

Le responsable du Service de Programmes de Prévention et Protection des Mineurs a récemment détecté des systèmes de vidéoprotection dans plusieurs centres gérés par l'association. En conséquence, une résolution a été signée le 4 mai, exigeant des explications sur la présence de caméras dans les zones résidentielles des mineurs.

Cette décision a conduit au licenciement de David León Suárez, le responsable qui avait signé la demande de retrait des caméras non autorisées. Ce licenciement a eu lieu seulement treize jours après sa demande, soulevant des questions sur la gestion des centres de protection des mineurs.

Réactions et défense de Quorum Social 77

Quorum Social 77 a réagi en annonçant qu'ils organiseraient une conférence de presse pour clarifier leur position. Dans un communiqué, l'organisation a affirmé son engagement envers la transparence et a promis de fournir des documents prouvant leur non-implication dans les faits dénoncés. Ils ont également exprimé leur volonté de défendre les travailleurs du centre La Fortaleza I.

La présidente de Quorum Social 77, Delia García, a affirmé lors d'une interview que les jeunes accueillis avaient toujours été traités avec respect. Elle a aussi mentionné que l'organisation avait déposé environ 50 plaintes pour agressions depuis 2020, soulignant les défis du système de protection.

Conclusion

La situation des centres de mineurs aux Canaries reste préoccupante. Les enquêtes en cours et les révélations sur les pratiques de surveillance soulèvent des interrogations sur la protection des droits des enfants. Le gouvernement des Canaries doit agir rapidement pour résoudre ces problèmes et garantir le bien-être des jeunes migrants non accompagnés.

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