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Le régulateur des droits humains critique l'utilisation par le Met des caméras de reconnaissance faciale

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Critique de l'utilisation de la reconnaissance faciale par la police métropolitaine

Le régulateur des droits de l'homme au Royaume-Uni a critique l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale par la police métropolitaine. Selon lui, cette méthode de surveillance enfreint la loi sur les droits de l'homme. La technologie fonctionne en scannant les visages des personnes filmées par les caméras de surveillance et en les comparant à une liste de personnes recherchées.

La police métropolitaine affirme avoir réalisé plus de 1 000 arrestations depuis janvier 2024 grâce à cette technologie. Ils sont convaincus que leur utilisation est conforme à la loi. Cependant, la Commission pour l'égalité et les droits de l'homme (EHRC) soutient que cette technologie doit être utilisée de manière nécessaire et proportionnée.

Intervention de l'EHRC

L'EHRC a obtenu l'autorisation d'intervenir dans un examen judiciaire concernant l'utilisation de cet outil de surveillance par la police. John Kirkpatrick, directeur général de l'EHRC, a reconnu que cette technologie pourrait aider à lutter contre la criminalité grave et à protéger les citoyens. Toutefois, il a insisté sur le fait qu'il doit exister des règles claires pour garantir son utilisation appropriée.

Dans un communiqué, il a déclaré : "La technologie de reconnaissance faciale doit être utilisée uniquement lorsque cela est nécessaire, proportionné et encadré par des garanties appropriées." L'EHRC estime que la politique actuelle de la police métropolitaine ne respecte pas ces normes.

Préoccupations concernant les droits de l'homme

La Commission a exprimé ses préoccupations quant à la protection des droits de l'homme en lien avec l'utilisation de la technologie. Cela inclut les droits à la vie privée, à la liberté d'expression et à la liberté de réunion, tels que définis dans la Convention européenne des droits de l'homme.

Le mois dernier, la police métropolitaine a indiqué que cette technologie avait permis d'arrêter des délinquants présumés, y compris des pédophiles et des violeurs. Cependant, des groupes de défense des droits civiques continuent de s'opposer à son utilisation, arguant qu'elle constitue une violation de la vie privée.

Défense de la police métropolitaine

La police métropolitaine a défendu son utilisation de la technologie, affirmant qu'elle contribue à réduire la criminalité dans un contexte économique difficile. Actuellement, il n'existe pas de législation nationale spécifique régissant l'utilisation de la reconnaissance faciale par la police.

Les plans d'utilisation de cette technologie pour surveiller des événements majeurs, comme le Carnaval de Notting Hill, ont suscité des débats. La police reste confiante dans la légalité de ses actions, en dépit des critiques croissantes.

Conclusion

En somme, l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale par la police métropolitaine soulève d'importantes questions éthiques et juridiques. Alors que la police affirme agir dans l'intérêt public, les préoccupations des défenseurs des droits de l'homme doivent être prises en compte. L'avenir de cette technologie dépendra des résultats des examens judiciaires et des discussions sur la réglementation.

Publié le : 20 août 2025
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