
À l'approche des élections en Extremadura, la campagne électorale a pris une tournure inattendue. Les accusations de corruption et d'irrégularités émergent à la veille des votes, créant un climat de tension. Les partis s'accusent mutuellement, et les allégations se multiplient, notamment entre le PSOE et le PP.
Le PSOE a intensifié ses attaques contre María Guardiola, candidate du PP. Antonio Rodríguez Osuna, maire de Mérida, a exigé des éclaircissements sur les dépenses d'un voyage institutionnel au Japon, où son mari l'a accompagnée. Il a questionné si les 122 000 euros de ce voyage incluaient les frais de son époux.
Abel Bautista, secrétaire général du PP, a répondu que son mari avait payé son propre voyage. Il a également averti que María Guardiola pourrait envisager des poursuites pour injures et calomnies. Bautista a affirmé que les dépenses officielles ne comprenaient pas le mari de la présidente, soulignant que quiconque peut accompagner la présidente à condition de payer ses propres frais.
Le PSOE a également demandé des explications sur le chauffeur de María Guardiola. Selon des informations, ce dernier, qui est son cousin, aurait été condamné pour violence de genre. Rodríguez Osuna a exprimé son étonnement qu'une personne avec un tel passé soit employée par la présidente.
En réponse, la Junta de Extremadura a annoncé le licenciement immédiat du chauffeur, affirmant que Guardiola n'avait pas été informée de sa condamnation. Le chauffeur a reconnu sa situation par e-mail et a présenté ses excuses pour ne pas l'avoir communiqué plus tôt.
Le PP a demandé des clarifications concernant une accusation contre Álvaro Sánchez-Ocaña Vara, député de Vox. Il est accusé d'avoir falsifié la signature de son ex-femme dans sa déclaration de biens. Cette allégation pourrait constituer un délit de falsification de documents publics.
Bautista a averti que si ces accusations étaient confirmées, cela serait très grave. Il a souligné que ces scandales nuisent à l'image de Vox, qui prétend être un parti "absolument propre". Cette situation soulève des questions sur la crédibilité et l'intégrité de l'ensemble du parti.
Abel Bautista a également évoqué des problèmes concernant le vote par correspondance. Plusieurs électeurs ont signalé que des enveloppes de vote ne contenaient pas de bulletin du PP. Il a demandé aux électeurs de signaler ces problèmes afin de garantir leur droit de vote.
Bautista a déclaré que le PP déposerait une plainte auprès de la Junta Électorale pour enquêter sur ces incidents. Il a exprimé ses préoccupations quant à la possibilité que ces problèmes soient plus répandus que prévu, soulignant l'importance de garantir des élections justes.
La campagne électorale en Extremadura est marquée par des tensions croissantes et des accusations mutuelles. Les allégations de corruption et d'irrégularités mettent en lumière des questions de transparence et d'intégrité au sein des partis. À l'approche des élections, les électeurs doivent rester vigilants et informés.