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Elle est venue au Canada pour l'université, mais elle n'a jamais été acceptée. L'escroquerie lui a coûté 7 000 $.

Publié le : 10 juin 2025

Le cauchemar d'Aminata : une escroquerie universitaire

Aminata est une jeune femme qui a quitté le Benin pour réaliser son rêve d'étudier au Canada. Malheureusement, elle a été victime d'une escroquerie qui lui a coûté près de 7 000 dollars. En 2022, elle a fait appel à un consultant pour l'aider à soumettre ses candidatures universitaires, mais tout s'est rapidement effondré.

Après avoir reçu une lettre d'admission d'une université québécoise, elle a pris l'avion pour Montréal avec l'espoir de commencer une nouvelle vie. Cependant, elle a découvert que son acceptation était un mensonge et que ses documents d'immigration étaient frauduleux.

Les conséquences de l'escroquerie

Dans son appartement à Chicoutimi, Aminata vit dans la peur d'être déportée. Elle a perdu tout espoir de poursuivre ses études et se sent désormais sans statut légal au Canada. "Mon rêve s'est transformé en cauchemar", confie-t-elle.

Les conséquences de cette fraude ne se limitent pas à Aminata. Plusieurs autres victimes, comme Fatim, ont également été trompées par le même consultant. Cette situation met en lumière le problème croissant des escroqueries ciblant les étudiants africains.

Le parcours d'Aminata et l'escroc

Aminata a rencontré le consultant par l'intermédiaire de son oncle. Ils ont convenu d'un montant de 4 000 dollars, qui a rapidement augmenté. Elle a envoyé tous ses documents, croyant que tout était sous contrôle. Cependant, une fois arrivée à Montréal, elle a réalisé que tout était faux.

Lorsqu'elle a tenté de contacter le consultant pour clarifier sa situation, ce dernier est devenu agressif et a essayé de l'empêcher de contacter l'université. "Ils m'ont dit que je m'étais fait escroquer", se souvient-elle.

Les histoires des autres victimes

Fatim, une autre victime, a découvert qu'elle n'était pas seule après avoir vu le reportage sur Aminata. Elle avait également été trompée par le même consultant et a ressenti un profond sentiment d'impuissance face à sa situation. Son père, qui avait économisé pour ses études, a également souffert des conséquences de cette escroquerie.

Malgré ses efforts pour cacher la vérité à son père, celui-ci a découvert la réalité, ce qui a gravement affecté sa santé. "Il se sentait responsable", explique Fatim, qui lutte maintenant pour reconstruire sa vie au Canada.

L'ampleur du problème et les solutions

Les escroqueries liées aux candidatures universitaires sont de plus en plus courantes, surtout parmi les étudiants africains. Richard Kurland, un avocat en immigration, souligne que ces fraudes sont devenues aussi fréquentes que la pluie à Vancouver.

Les universités, comme l'Université du Québec à Chicoutimi, ont identifié plusieurs cas de lettres d'admission frauduleuses. Bien que ces situations soient marginales, elles sont rigoureusement surveillées par les autorités.

Conclusion : un appel à l'action

Aminata et Fatim continuent de se battre pour obtenir justice. Elles ont bloqué le numéro du consultant et sont représentées par le même avocat. Malgré le silence des autorités, elles gardent l'espoir que leur situation changera. "Je veux juste une solution", déclare Aminata, déterminée à ne pas abandonner.

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