L'équipe commerciale du Canada minimise les chances d'un accord avec Trump d'ici le 1er août

Les Négociations Commerciales entre le Canada et les États-Unis

À l'approche de la date limite du 1er août, les négociateurs canadiens minimisent les chances d'un accord avec l'administration Trump. Le président américain a menacé d'augmenter les tarifs sur certaines exportations canadiennes à 35%. Dominic LeBlanc, ministre responsable du commerce Canada-États-Unis, a exprimé des doutes quant à la possibilité d'un accord dans ce délai.

Les Discussions à Washington

Dominic LeBlanc et l'ambassadrice du Canada aux États-Unis, Kirsten Hillman, ont récemment terminé deux jours de réunions avec des sénateurs républicains. LeBlanc a eu une discussion cordiale avec Howard Lutnick, le secrétaire américain au commerce, qui est l'homme de confiance de Trump sur les tarifs. Il a déclaré : "Nous avons fait des progrès, mais il reste beaucoup de travail à faire."

LeBlanc a ajouté qu'il prévoit de retourner à Washington la semaine prochaine. Cependant, il a souligné que toutes les échéances doivent être abordées avec prudence. "Nous allons continuer à travailler vers la date limite du 1er août, mais nous prendrons le temps nécessaire pour obtenir le meilleur accord possible pour l'économie canadienne," a-t-il précisé.

Une Approche Prudentielle

Kirsten Hillman, en tant que principale négociatrice du Canada, a également indiqué qu'un accord n'est pas imminent. Elle a souligné l'importance de trouver le bon moment pour conclure un accord. "Il est essentiel de reconnaître qu'il y a un moment où l'accord est le bon accord," a-t-elle déclaré.

Les commentaires des deux responsables montrent que le gouvernement de Mark Carney n'est pas pressé de signer un accord. Carney a clairement indiqué que son objectif n'est pas de conclure un accord à tout prix. "Nous voulons un accord qui soit dans le meilleur intérêt des Canadiens," a-t-il affirmé.

Contexte des Négociations

Alors que d'autres pays semblent plus préoccupés par la date limite, le Canada pourrait se sentir moins pressé. En effet, seulement une petite portion des exportations canadiennes serait affectée par la menace de Trump. La majorité des biens entrent aux États-Unis sans tarifs grâce à l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (CUSMA).

Les négociateurs canadiens ont rencontré plusieurs sénateurs républicains pour discuter de leurs préoccupations. Lisa Murkowski, sénatrice de l'Alaska, a souligné que les États-Unis partagent de nombreux intérêts avec le Canada et ne devraient pas le traiter comme "juste un autre pays" en matière de tarifs.

Conclusion

Les négociations commerciales entre le Canada et les États-Unis sont à un tournant crucial. Avec la date limite du 1er août qui approche, les responsables canadiens restent déterminés à obtenir un accord qui soit bénéfique pour l'économie canadienne. Le chemin vers un accord reste semé d'embûches, mais les négociateurs sont prêts à continuer leurs efforts.