La crise humanitaire à Gaza a atteint des niveaux "inimaginables", selon le Canada, la Grande-Bretagne, l'Australie et plusieurs de leurs alliés européens. Ces pays ont demandé à Israël de permettre une aide humanitaire sans restrictions dans cette enclave palestinienne ravagée par la guerre. Les ministres des affaires étrangères de 24 pays ont exprimé leur inquiétude dans une déclaration conjointe.
Ils ont affirmé : "La famine se déroule sous nos yeux. Une action urgente est nécessaire maintenant pour arrêter et inverser la starvation." Ils ont appelé le gouvernement israélien à autoriser toutes les expéditions d'aide des ONG internationales et à débloquer les acteurs humanitaires essentiels.
La déclaration insiste sur le fait que "tous les passages et routes doivent être utilisés pour permettre un afflux d'aide à Gaza, y compris la nourriture, les fournitures nutritionnelles, l'abri, le carburant, l'eau potable, les médicaments et l'équipement médical." Israël, de son côté, a nié toute responsabilité dans la propagation de la faim, accusant les militants de Hamas de voler les envois d'aide.
En réponse à la montée des critiques internationales, Israël a annoncé des mesures pour laisser entrer plus d'aide, y compris une pause dans les combats pendant une partie de la journée dans certaines zones. Cela a été perçu comme un geste positif, mais insuffisant par de nombreux pays.
Le ministère de la santé de Gaza a rapporté que 89 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens au cours des dernières 24 heures. De plus, cinq personnes, dont deux enfants, sont mortes de malnutrition dans le même laps de temps, portant le total des décès liés à la famine à 227, dont 103 enfants.
Les bombardements israéliens continuent de faire des ravages. Des témoins ont indiqué que des frappes nocturnes avaient tué plusieurs personnes dans le quartier de Zeitoun à Gaza. Face à cette violence, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a défendu son plan d'expansion militaire, malgré la pression internationale croissante.
De nombreux pays, y compris ceux de l'Union européenne, ont signé une déclaration appelant à une cessation des hostilités. L'UE a également ajouté des États membres comme l'Italie et la Lettonie comme signataires. Cependant, certains pays, comme l'Allemagne et la Hongrie, n'ont pas soutenu cette initiative.
La situation continue d'évoluer, avec des rapports indiquant que plus de 61 000 Palestiniens ont été tués depuis le début de l'offensive israélienne. Les appels à l'aide humanitaire se multiplient, alors que la crise s'aggrave chaque jour.
La situation à Gaza est critique et nécessite une attention urgente. Les appels à l'action de la communauté internationale sont clairs : il est impératif de permettre un accès humanitaire illimité pour éviter une catastrophe humanitaire encore plus grande. Les conséquences de l'inaction pourraient être dévastatrices pour les millions de personnes touchées.