La préparation de l'équipe féminine de hockey du Canada pour les Jeux Olympiques de 2026 va subir un changement radical. La Professional Women's Hockey League (PWHL), avec ses six équipes, offre désormais de nombreuses opportunités, remplaçant ainsi le modèle traditionnel de centralisation. Les joueuses ne seront plus contraintes de déménager à Calgary pour des essais prolongés.
Ce changement s'accompagne de nouveaux défis pour l'équipe nationale. Selon Gina Kingsbury, la directrice générale de l'équipe, la centralisation telle qu'elle était pratiquée auparavant ne sera plus possible. Les joueuses évoluent désormais dans différents marchés, ce qui complique la préparation collective en vue des Jeux Olympiques.
La PWHL a déjà montré son influence, avec 23 des 25 joueuses de l'équipe canadienne lors du championnat du monde 2025 provenant de cette ligue. Cela souligne l'importance croissante de la PWHL dans le développement des talents. Les joueuses peuvent désormais se concentrer sur leur performance dans la ligue, tout en se préparant pour les Jeux Olympiques.
Kingsbury et Troy Ryan, l'entraîneur de l'équipe, prévoient de rassembler les joueuses pour des blocs d'entraînement avant le début des camps de la PWHL. Ces rencontres permettront de maintenir des connexions essentielles, tant sur la glace qu'en dehors. Il est crucial de maximiser le temps passé ensemble pour construire une équipe solide.
Les défis liés à ce nouveau format sont nombreux. Les camps de préparation olympique ne pourront pas inclure autant de matchs qu'auparavant, car les joueuses seront engagées dans leurs équipes de la PWHL. Cela nécessite une gestion minutieuse du temps et des ressources pour éviter les blessures et garantir que les athlètes soient prêts pour les compétitions.
Brianne Jenner, vétéran de la centralisation, souligne que chaque pays fera face à des défis similaires. La clé sera de naviguer efficacement dans ce nouveau paysage pour optimiser les performances. Les joueuses doivent équilibrer leur engagement envers leurs équipes et la préparation pour les Jeux Olympiques.
Renata Fast, défenseure et double olympienne, exprime son soutien à ces changements. Elle reconnaît que bien que la centralisation ait bien fonctionné par le passé, la PWHL offre une opportunité unique de jouer au hockey à plein temps. Cela pourrait transformer la manière dont l'équipe se prépare pour Milan-Cortina.
Les joueuses sont conscientes que ce modèle nécessitera un ajustement, mais elles sont prêtes à relever le défi. En fin de compte, l'objectif reste de défendre la médaille d'or obtenue lors des précédents Jeux Olympiques.
La préparation de l'équipe féminine de hockey du Canada pour les Jeux Olympiques de 2026 marque un tournant significatif. Avec l'émergence de la PWHL, les joueuses bénéficieront de nouvelles opportunités tout en faisant face à des défis uniques. Les stratégies mises en place par les entraîneurs et la direction joueront un rôle crucial pour assurer le succès de l'équipe sur la scène olympique.