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Les Canadiens inquiets par des messages texte demandant leur préférence de vote, puis leur code postal, puis leur nom.

Publié le : 27 mars 2025

À Calgary, des Canadiens s'inquiètent des messages texte leur demandant leurs préférences de vote. Ces messages proviennent d'une entreprise nommée ERG National Research, qui n'est pas membre d'une association de sondage. Le Conseil canadien de recherche et d'insights (CRIC) a reçu de nombreuses plaintes à ce sujet.

Stacey Schoneck, une habitante de Calgary, a reçu un message de "Mary" ou "Nancy" concernant ses choix de vote. Elle a d'abord été enthousiaste, pensant que c'était une opportunité de s'exprimer sur la situation en Alberta. Cependant, lorsqu'on lui a demandé son code postal, elle a commencé à avoir des doutes.

Après avoir fourni son code postal, elle a été sollicitée pour donner son nom. C'est à ce moment-là qu'elle a réalisé que quelque chose n'allait pas. Elle a tenté de poser des questions, mais n'a reçu aucune réponse, ce qui a renforcé ses soupçons.

Le CRIC a publié un avis sur son site web, indiquant que ces pratiques d'ERG National Research ne respectent pas les règles de collecte de données. John Tabone, le PDG du CRIC, a précisé que l'association a des normes strictes pour ses membres afin de distinguer les demandes légitimes des autres.

Depuis cet avis, de nombreuses personnes ont contacté le CRIC, préoccupées par l'utilisation potentielle de leurs informations. Tabone a reçu des messages de citoyens, notamment des personnes âgées, inquiets des risques liés à ces demandes de données.

Tabone a mené ses propres recherches sur ERG National Research, mais a trouvé des informations limitées et confuses. Selon le registre des contacts électoraux de la CRTC, ERG est répertorié comme un fournisseur de services de communication pour ElectRight, qui, à son tour, est lié à ERG.

Bien qu'il n'ait pas trouvé de site web pour ERG, il a découvert un site pour ElectRight. Tabone souligne que l'absence de transparence rend difficile la validation de la légitimité de l'entreprise.

Ian Robertson, un expert en cybersécurité, a conseillé de ne pas répondre aux messages, même avec un "STOP". Répondre pourrait valider votre numéro de téléphone comme étant actif, ce qui pourrait être exploité.

Robertson a observé que les messages attirent l'attention des Canadiens, notamment en Alberta. Il recommande d'ignorer ces messages et de les signaler comme spam pour éviter toute interaction.

Pour toute préoccupation liée à ces messages, le CRIC suggère de contacter le Commissaire des élections du Canada. Tabone a l'intention d'élever la question auprès du commissaire à la vie privée pour que ces pratiques soient examinées.

Il espère que si suffisamment de personnes se manifestent, cela pourrait entraîner des changements réglementaires. Plus les citoyens signalent ces problèmes, plus il est probable que des mesures soient prises pour protéger les données personnelles.

Les messages texte d'ERG National Research soulèvent des préoccupations légitimes concernant la protection des données. Les Canadiens doivent rester vigilants et signaler toute activité suspecte pour garantir la sécurité de leurs informations personnelles. La transparence et la conformité aux réglementations sont essentielles pour éviter de telles situations à l'avenir.

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