Des erreurs de signalement lors du dépistage du cancer ont conduit à la mort d'une mère

Erreurs de dépistage du cancer : un drame familial

La famille d'une mère, Louise Gleadell, a été profondément affectée par sa mort prématurée à 38 ans, due à un cancer du col de l'utérus. Elle avait été mal informée de ses résultats de dépistage en 2008 et 2012, qui étaient en réalité négatifs. Cette tragédie a conduit à une indemnisation non divulguée de la part de l'hôpital.

Les erreurs de dépistage révélées

Après le décès de Louise en mars 2018, l'hôpital universitaire de Leicester a admis que ses résultats de dépistage étaient inappropriés. Une révision interne a montré que les échantillons prélevés quatre ans plus tôt n'étaient pas fiables. Tragiquement, Louise et sa famille n'ont jamais été informées de la nature inadéquate des tests.

Les tests de dépistage de 2008 et 2012 ont été mal rapportés comme négatifs. Cela a donné à Louise une fausse assurance sur sa santé, alors qu'elle développait un cancer. L'opportunité de traiter des cellules précancéreuses a été perdue.

Les conséquences dévastatrices

Les sœurs de Louise, Laura et Clare, ont exprimé leur chagrin face à la perte de leur sœur, en soulignant que sa mort était évitable. Laura a déclaré : "Sa mort était préventive et c'est vraiment difficile pour nous." Si Louise avait été rappelée pour des tests supplémentaires, elle aurait pu recevoir un traitement avant que la maladie ne s'aggrave.

Clare a ajouté que vivre avec la connaissance des erreurs de test est inacceptable. Chaque jour, elles pensent à leur sœur et à l'impact sur ses trois fils, qui étaient très jeunes à sa mort.

Le parcours de Louise face à la maladie

Louise a commencé à ressentir des symptômes en 2015, notamment des douleurs et des saignements anormaux. En février 2016, elle a décidé de payer pour une échographie privée, ce qui a conduit à des investigations supplémentaires et à un diagnostic de cancer du col de l'utérus.

Malgré des traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie, la maladie a progressé, et en fin d'année 2016, les médecins ont annoncé que la maladie était terminal. Louise a cherché des traitements alternatifs, mais elle est décédée au hospice de Loros à Leicester.

Réactions et mesures prises par l'hôpital

Après avoir engagé des avocats, la famille a découvert que l'hôpital était au courant des erreurs de dépistage depuis l'été 2017. La raison pour laquelle Louise n'a pas été informée reste floue. Gemma Lewis, avocate spécialisée, a déclaré que l'hôpital aurait dû communiquer ces informations à Louise.

Richard Mitchell, directeur général de l'hôpital, a présenté ses excuses pour les erreurs commises. Il a affirmé que des améliorations significatives avaient été apportées aux processus de dépistage du cancer du col de l'utérus depuis 2019.

Appel à la sensibilisation et à l'action

Les sœurs de Louise encouragent toutes les femmes à participer aux dépistages du cancer du col de l'utérus. Le NHS explique que ces dépistages permettent de détecter des types de virus HPV qui peuvent causer des changements cellulaires anormaux.

Clare a souligné qu'elles souhaitent rencontrer l'hôpital pour obtenir des réponses sur les circonstances entourant les résultats de tests erronés. La douleur de voir les enfants de Louise grandir sans leur mère est insupportable.

Conclusion

Cette tragédie souligne l'importance d'une communication claire et d'un suivi rigoureux dans le dépistage du cancer. Les erreurs médicales, bien que rares, peuvent avoir des conséquences dévastatrices. La famille de Louise espère que son histoire incitera d'autres à prendre les dépistages au sérieux.