Brendan Clarke-Smith, un ancien ministre conservateur, est accusé de continuer à se "présenter comme un député" après avoir perdu son siège lors des élections générales de l'année dernière. Cette accusation émane de la leader de la Chambre des communes, Lucy Powell, qui s'est dite "choquée" par la situation.
Clarke-Smith, qui a été ministre des enfants sous Boris Johnson, a occupé le poste de député de Bassetlaw jusqu'à juillet dernier. Jo White, du parti travailliste, a remporté les élections et, six mois plus tard, elle se plaint que le bureau de l'ancien député affiche toujours son titre et le logo officiel de la Chambre des communes.
Lucy Powell a exprimé son indignation face à ces allégations, affirmant qu'elle prendrait la situation "très au sérieux". Elle a annoncé qu'elle vérifierait les rapports concernant l'utilisation du symbole de la portcullis, qui enfreint les protocoles établis.
White a soulevé la question en Chambre, demandant quelles actions pouvaient être entreprises contre un ancien député qui continue de se promouvoir dans sa circonscription. Elle a souligné que cela nuit à sa légitimité en tant que nouvelle députée.
En réponse aux accusations, Clarke-Smith a rejeté les plaintes comme étant "ridicules". Il a précisé qu'il avait rendu les clés de son bureau en novembre et que le propriétaire remplacerait le panneau lorsque le bureau serait reloué.
Il a également critiqué White pour avoir utilisé son temps à la Chambre pour se concentrer sur lui, alors qu'il existe de nombreux problèmes locaux plus pressants à traiter, comme les inondations.
Le bureau de Clarke-Smith présente toujours une grande enseigne bleue indiquant "Brendan Clarke-Smith MP, Member of Parliament for Bassetlaw". De plus, des affiches politiques attaquant le gouvernement travailliste sont visibles dans la fenêtre.
White a exprimé son mécontentement, déclarant que les électeurs lui faisaient savoir qu'il était temps pour Clarke-Smith de "passer à autre chose". Elle a ajouté que son ancien prédécesseur rappelait quotidiennement aux électeurs qu'ils ne l'avaient pas élu.
Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les anciens députés après avoir perdu leur siège. Les accusations de Clarke-Smith et les préoccupations de White soulignent l'importance de la transparence et du respect des protocoles au sein de la politique britannique.