Christophe Clergeau, eurodéputé socialiste, a récemment exprimé son avis sur les primaires citoyennes. Il a noté que ces formules ont montré leurs limites. Il propose de s’inspirer du conclave pontifical pour choisir le candidat de la gauche à la prochaine présidentielle. Cette idée vise à renouveler le processus de sélection.
Dans une tribune publiée dans le Nouvel Obs, Clergeau explique que ce conclave pourrait présenter de nombreux avantages. Il suggère d'organiser « 10 à 15 débats publics » pour identifier les personnalités clés et leurs visions. Cela permettrait de poser un paysage clair des choix possibles pour la gauche.
Il insiste sur l'importance de « se recentrer sur l’essentiel ». Ce conclave devrait se tenir dans un cadre secret et déconnecté du monde extérieur. Cela favoriserait une obligation de résultat, avec une majorité large de 70 % à atteindre pour les décisions.
Clergeau propose que ce conclave soit sans téléphone ou moyen de communication. Cela permettrait de déconnecter les participants de la bulle médiatique. Chaque scrutin aurait une pression supplémentaire, incitant le collectif à se concentrer sur l'essentiel : le pays, l'époque et les solutions.
Il souligne également que la gauche doit définir la composition du conclave. Cette composition doit être diversifiée pour représenter les forces de la gauche et de l'écologie, tout en restant suffisamment restreinte pour favoriser un partage transformant au sein du groupe.
Pour éviter l’échec des précédentes initiatives, Clergeau appelle à « casser les codes ». Il propose de penser une méthode renouvelée pour la sélection du candidat. Cela pourrait apporter un nouveau souffle au processus politique de la gauche.
En conclusion, Christophe Clergeau présente une vision audacieuse pour la gauche. En s'inspirant du modèle du conclave, il espère créer un processus plus efficace et représentatif pour la désignation du candidat à la présidentielle. Ce projet pourrait marquer un tournant dans la manière dont la gauche aborde ses choix politiques.