Municipales 2026 à Bernay : Un candidat suspecté d'avoir acheté des abonnés Facebook dénonce une cyberattaque

Contexte de la Controverse

La campagne des municipales de 2026 à Bernay (Eure) a pris un tournant inattendu avec une augmentation soudaine du nombre d'abonnés sur la page Facebook de la liste « Agir pour Bernay. Ensemble », dirigée par Francis Viez. En effet, quelques heures après sa création, la page aurait attiré « près de 1 300 followers en quelques heures seulement », selon Actu. Cette situation a suscité des soupçons parmi les opposants.

Accusations d'Achat de Followers

Mickaël Pereira, directeur de campagne de la maire sortante Marie-Lyne Vagner, a exprimé ses doutes dans les colonnes d’Actu. Il suspecte que son concurrent ait recours à l’achat d'abonnés factices. « De nouveaux followers tombaient toutes les secondes », déclare-t-il. Il considère ces pratiques comme illégales, surtout dans le cadre d'une campagne électorale.

Pereira affirme également posséder des captures d’écran montrant l'apparition de nombreux profils fictifs, notamment asiatiques ou africains, sur la page de Viez. Ces éléments renforcent son accusation d'une manipulation des chiffres.

Réponse de Francis Viez

Face à ces accusations, Francis Viez défend sa position en affirmant que sa liste a été victime d'une opération extérieure. Il parle d'une « technique de déstabilisation » impliquant l'ajout de « milliers de followers par un tiers non identifié ». Selon lui, cette situation est difficile à croire pour quiconque connaît la réalité électorale à Bernay.

Viez insiste sur le fait qu’il est essentiel de convaincre les électeurs bernayens plutôt que de se fier à des followers étrangers. Il ne désigne officiellement personne comme responsable de cette situation, mais il conteste fermement les accusations portées par Pereira.

Débat sur la Légalité des Pratiques

Le débat sur l'achat de followers soulève des questions importantes sur la légalité des pratiques en campagne électorale. Mickaël Pereira demande des clarifications sur les moyens d'un éventuel piratage : « Qu’ils m’expliquent comment on pirate un compte Facebook de campagne ; nous n’avons pas de hackers ». Cette déclaration met en lumière les incertitudes entourant la gestion des réseaux sociaux dans le cadre des élections.

Les deux camps continuent de s'affronter, chacun défendant sa position. La situation reste tendue à mesure que la campagne avance, et les enjeux de crédibilité sont plus élevés que jamais.

Conclusion

La campagne à Bernay met en évidence les défis contemporains des élections, notamment en ce qui concerne l'usage des réseaux sociaux. Les accusations d'achat de followers et les réponses des candidats soulignent l'importance de la transparence et de l'éthique en politique. Alors que les élections approchent, les électeurs devront naviguer à travers ces controverses pour faire un choix éclairé.